Banane: Le Cameroun souhaite 500.000 tonnes

Défis à relever 
 
Luc Magloire Mbarga Atangana était entouré des principaux magnats de la banane camerounaise.
La Cameroon Development Corporation (CDC), Del Monté, la société de Plantations du Haut Penja (PHP), la Société de bananeraie du Moungo (SBM).


Le Mincommerce s’est attardé sur les défis à relever par les acteurs du secteur de la banane, notamment celui de maintenir ce produit à la tête de la liste des produits d’exportation. Et pour y parvenir, Luc Magloire Mbarga Atangana a prescrit une forte solidarité interprofessionnelle des producteurs. Selon lui, le défis à relever au cours de cette année est d’atteindre, voire de dépasser le cap de 500.000 tonnes par an en ligne avec les directives gouvernementales. Pour les experts présents, cet objectif peut être atteint, mais à condition de prendre en considération les problèmes qui minent le secteur. Le plus important reste sa compétitivité sur le marché international. Le directeur commercial de la compagnie Banane de Gouadeloupe et de la Martinique, Remy Pigou, a ainsi proposé que la qualité de la banane camerounaise soit standardisée. Les experts ont aussi relevé la nécessité d’une éradication permanente de la maladie des feuilles de banane appelée « Sigatoka », qui constitue la majeur menace à une rentabilité durable, avant de manifester le souhait de voir le secteur banane structuré pour assurer la satisfaction des besoins socio – économiques des camerounais en terme d’emploi.
Le Cameroun souhaite 500.000 tonnes de banane en 2012

La libéralisation du marché européen de la banane
La libéralisation du marché européen de la banane, qui a drastiquement affecté les revenus des producteurs camerounais de ce secteur, qui souffre part ailleurs des effets pervers résultants du taux de change euro – dollar, est l’autre préoccupation majeure au menu des échanges. Les informations relatives à la production et à la commercialisation de la banane ont été servies par le président de l’Association des producteurs de Banane du Cameroun (Assobacam). Henry Njalla Quan, par ailleurs directeur général de la CDC, a ainsi souligné le rôle de ce secteur d’activité pour l’économie. Pour lui, le secteur de la banane est l’un des pourvoyeurs d’emploi avec en moyenne plus de 13.000 employés pour une superficie cultivée d’environ 7.000 mètres carrés. Il ne manque pas de relever que son entreprise est le 2e employeur du pays, après l’Etat qui compte environ 200.000 fonctionnaires et assimilés. Les statistiques divulguées par Assobacam font état de ce que le pays a exporté 247.210 tonnes de banane en 2011, avec l’Europe comme principal marché d’exportation. "La production de la banane camerounaise aujourd’hui connait une double implication du secteur privé et du secteur public", relève Njalla Quan. Concernant spécifiquement le secteur public, le DG de CDC prend le cas de son entreprise qui exploite le projet de banane de Tiko en partenariat avec la multinationale Del Monte, ceci simultanément avec le projet d’expansion de la bananeraie. Au sujet du secteur privé, en guise d’exemple, il s’intéresse à la banane produite par le groupe PHP, SBM, etc.
Source : journal du Cameroun

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