Ainsi, après un mandat de 4 années passées à la tête de la Commission de la CEMAC, Antoine Ntsimi devait en principe passer la main à un centrafricain mais malheureusement, ce dernier a refusé et s’est maintenu à la présidence de la commission faisant naître une guerre entre lui et l’Etat centrafricain, son président y compris.
Il n’y a pas très longtemps, cette guerre a été transportée sur le terrain médiatique où un article de presse qualifié d’injures à l’égard du président centrafricain, publié sur Afrik.com a suscité de vives réactions au sein de la classe politique et sociale centrafricaine, poussant à la rédaction de plusieurs déclarations. Le président centrafricain François Bozizé, après plusieurs moments de silence, a donc tranché net en prenant cette décision après son retour d’une visite dite de courtoisie à son homologue tchadien Idriss Déby Itno. Est-ce à dire que la décision de désigner M. Antoine Ntsimi persona non grata sur le sol centrafricain où se trouve le siège de la commission serait une décision commune des Chefs d’Etat de la CEMAC? Le dimanche 19 mars, le Chef de l’Etat gabonais Ali Ben Bongo, invité d’une émission sur RFI, a rappelé le fait que dorénavant les institutions de la CEMAC seront gouvernées à tour de rôle en dénonçant l’attitude de M. Antoine Ntsimi qui a probablement refusé de laisser la main à un centrafricain. Que diront les autres Chefs d’Etat après la réaction du président François Bozizé?
Lu sur le JournalDeBangui
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.