Une correspondance de la présidence de la République togolaise adressée jeudi 12 juillet au parti de l’opposant Jean-Pierre Fabre, de l'Alliance nationale pour changement (ANC), pour des consultations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement, s’est heurtée à un refus catégorique.
Même son cloche du côté du Collectif sauvons le Togo (CST).
Ce regroupement de partis politiques et de défenseurs des droits de l’homme,
qui a beaucoup fait parler de lui ces dernières semaines, n’entend pas non plus
servir de béquilles au pouvoir.
Quid de l'UFC ?
« Aucune entité du CST, aucun de ses responsables, ne
participera à un gouvernement sous Faure Gnassingbé », a martelé Me Zeus
Ajavon, Coordinateur du Collectif. L’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo,
également membre du CST, a réitéré qu’il « n’entend pas non plus occuper un
poste de Premier ministre sous Faure Gnassingbé ». « Je ne peux servir le père
et le fils [feu le président Eyadéma Gnassingbé et Faure Gnassingbé, NDLR] », a
juré M. Kodjo.
En refusant une énième « main tendue » du chef de l’État, le
pouvoir pourrait désormais se ranger du côté des faucons de Lomé et se
radicaliser vis-à-vis de l’opposition. Les petits partis, en quête de
visibilité, pourraient alors se voir propulsés au devant de la scène politique.
Et bien que l’Union des forces de changement (UFC) de « l’opposant historique »
Gilchrist Olympio, se dise « serein » sur la suite des événements, sa prochaine
participation au gouvernement n'est pas du tout assurée.
Source : Jeuneafrique.com
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