Premier signe distinctif, son sac à dos qu’il arbore fièrement tel un jeune garçon qui fait ses premiers pas au lycée. En plus, il y a son humour, qui est en quelque sorte son arme fétiche et qui lui permet d’aborder l’autre facilement.
Rire et rire de tout est une de ses occupations
favorites, signe de liberté. Parce qu’il s’agit d’un homme libre qui martèle :
«Ce ne sont pas les autres qui me définissent. Je suis moi-même et c’est moi
qui décide de ce qui est bien pour moi». Ne lui parlez cependant pas de Miriam
Makeba, il pourrait fondre en larmes. Pourtant, il ne peut se passer d’elle.
Sur la porte d’entrée de son domicile, un article de presse titré Miriam
Makeba, celle qui portait l’Afrique, rédigé quelques heures seulement après le
décès de l’artiste. C’est l’article le plus difficile que j’ai eu à rédiger
jusqu’ici. Je ne savais pas comment l’écrire De Mama Africa à Pierre Akendengue
en passant par Bonga, Manu Dibango, Annie Flore Batchiellilys, Sally Nyolo,
Oumou Sangare ou Geoffrey Oryema, tous et bien d’autres se retrouvent dans sa
discothèque personnelle, composée de près de 200 Cd.
Originaux, s’il vous
plait! Il n’est pas musicien, juste un féru de cet art vers lequel il est porté
depuis sa tendre enfance et qu’il a développé au fil de ses multiples
rencontres avec des artistes d’ici et de d’ailleurs. Il n’est pas non plus
plasticien ou sculpteur comme on pourrait le croire au regard de toutes les
œuvres qui habillent sa maison. Du salon à la cuisine et même dans les
couloirs, l’on se croirait dans une galerie d’art. Ou même dans une
bibliothèque avec des bouquins partout. Miano, Nothomb, Coelho, Soyinka,
Mabankou, Ben Jelloun, Mongo Beti, Kourouma, etc…
L’Afrique est là, le monde entier aussi. «Chaque fois que je vais dans un pays, j’en reviens avec un souvenir. Il y en a que j’ai acquis et d’autres qui m’ont été offerts».(...)«Dès l’age de 07 ans, je lisais déjà Jeune Afrique». Un virus que lui a inoculé son papa, très grand lecteur de journaux et fidèle auditeur de RFI. Tout petit à Yaoundé, sa ville natale, il ne manquait de rien. Comme bien d’autres enfants de l’école maternelle du Parc Repiquet qu’il fréquente. Et c’est pourtant là qu’il se familiarise avec le crayon et le sac à dos. Jamais sans son sac à dos. Avant de poursuivre à l’école primaire de Melen à Yaoundé, puis au collège bilingue d’application et au Lycée bilingue de la même ville. La grande classe à l’époque, quoi !
Muni d’un baccalauréat A4 Allemand, Stéphane entre en faculté de droit de l’université de Yaoundé et en ressort licencié en 1993. Faute de moyens, le jeune homme se voit obligé d’interrompre son cursus.(..)La demande se fait déjà grande au moment où Tchaki, comme l’appellent certains de ses confrères, quitte Cameroon Tribune. Ce qui explique qu’il «n’ait pas chômé du tout». Son premier patron, Haman Mana, «qui m’a toujours fait confiance», fait appel à lui pour son quotidien Le jour. C’est donc un autre jour qui se lève pour le journaliste. «Au Jour, je suis dans une renaissance, un nouvel épanouissement. Je retrouve l’envie de bosser».
C’est ainsi qu’il met sur pied son concept de Double page, qui «se veut, à travers des portraits, des enquêtes et des reportages, le thermomètre de la société camerounaise». La Double page est très vite appréciée du lectorat et récompensée à l’édition 2009 des Grands prix COM.NEWS. (..)Même s’il reconnaît que les autres médias ne lui auraient pas apporté autant de satisfaction que la presse écrite, il est possible que l’on découvre ce grand garçon, à l’humilité marquante et au sourire facile, sur le petit écran dans les mois à venir. Suspense! Et Stéphane Tchakam nous plante là pour aller arroser les nombreuses plantes de son jardin. Il n’est pas non plus fleuriste, «c’est juste un amour poussé pour l’horticulture», des variétés qu’il ramène de partout. Comme les objets d’art, les bibelots, les livres, les musiques, etc. Un bel univers. Tout en couleurs.
Alix Fétué - journal du Cameroun
L’Afrique est là, le monde entier aussi. «Chaque fois que je vais dans un pays, j’en reviens avec un souvenir. Il y en a que j’ai acquis et d’autres qui m’ont été offerts».(...)«Dès l’age de 07 ans, je lisais déjà Jeune Afrique». Un virus que lui a inoculé son papa, très grand lecteur de journaux et fidèle auditeur de RFI. Tout petit à Yaoundé, sa ville natale, il ne manquait de rien. Comme bien d’autres enfants de l’école maternelle du Parc Repiquet qu’il fréquente. Et c’est pourtant là qu’il se familiarise avec le crayon et le sac à dos. Jamais sans son sac à dos. Avant de poursuivre à l’école primaire de Melen à Yaoundé, puis au collège bilingue d’application et au Lycée bilingue de la même ville. La grande classe à l’époque, quoi !
Muni d’un baccalauréat A4 Allemand, Stéphane entre en faculté de droit de l’université de Yaoundé et en ressort licencié en 1993. Faute de moyens, le jeune homme se voit obligé d’interrompre son cursus.(..)La demande se fait déjà grande au moment où Tchaki, comme l’appellent certains de ses confrères, quitte Cameroon Tribune. Ce qui explique qu’il «n’ait pas chômé du tout». Son premier patron, Haman Mana, «qui m’a toujours fait confiance», fait appel à lui pour son quotidien Le jour. C’est donc un autre jour qui se lève pour le journaliste. «Au Jour, je suis dans une renaissance, un nouvel épanouissement. Je retrouve l’envie de bosser».
C’est ainsi qu’il met sur pied son concept de Double page, qui «se veut, à travers des portraits, des enquêtes et des reportages, le thermomètre de la société camerounaise». La Double page est très vite appréciée du lectorat et récompensée à l’édition 2009 des Grands prix COM.NEWS. (..)Même s’il reconnaît que les autres médias ne lui auraient pas apporté autant de satisfaction que la presse écrite, il est possible que l’on découvre ce grand garçon, à l’humilité marquante et au sourire facile, sur le petit écran dans les mois à venir. Suspense! Et Stéphane Tchakam nous plante là pour aller arroser les nombreuses plantes de son jardin. Il n’est pas non plus fleuriste, «c’est juste un amour poussé pour l’horticulture», des variétés qu’il ramène de partout. Comme les objets d’art, les bibelots, les livres, les musiques, etc. Un bel univers. Tout en couleurs.
Alix Fétué - journal du Cameroun
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.