Une version catégoriquement démentie par ses militants et ses proches, qui accusent les forces de sécurité de l’avoir interpellé et gardé au secret.
Son épouse assure qu’elle n’était avertie de rien. Selon elle, Eugène Diomi Ndongala a sonné à la porte de sa maison vers 1 h 30 du matin. Pour Patricia Diomi, cette libération, à quelques heures de l’ouverture du Sommet de la Francophonie, n’est pas un hasard.
Je crois qu’il y a un rapport direct, parce que, un langage clair, net, direct, comme celui qu’a tenu le président Hollande, a provoqué une réaction immédiate.
De leur côté, les autorités parlent de « supercherie ». Selon elles, Eugène Diomi Ndongala n’a jamais été arrêté. Il était en fuite. L’opposant aurait monté un coup pour faire parler de lui.
Mais selon Patricia Diomi, les zones d’ombre dans cette affaire seront levées par son mari, dès qu’il sera rétabli : « Il a été interrogé à plusieurs reprises, et cela n’avait rien à voir avec les fantomatiques problèmes de viol qui ont été montés de toutes pièces pour le salir. Mais on ne va pas s’arrêter là. Le moment est venu de faire tomber un peu les écrans de fumée sur certaines violations patentes des droits de l’homme ».
Pour l’heure, Eugène Diomi Ndongala a été placé sous surveillance. Le gouvernement demande à l’Assemblée d’enquêter sur le lieu de la prétendue détention de l’opposant, et de voter la levée de son immunité parlementaire.
Source : rfi
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