La simulation d’une inscription biométrique a eu lieu mercredi, au siège de l’organe indépendant.Les lignes pourront bientôt bouger dans le processus des inscriptions sur les listes électorales au Cameroun. La simulation faite hier, au siège d’Elections Cameroon a en effet édifié plus d’un observateur.
Malgré le férié, le président du Conseil
électoral, Samuel Fonkam Azu’u était au travail.
Il a donc assisté à la démonstration d’une inscription
biométrique. Le spécimen de service, un journaliste, a ainsi reçu
son récépissé avec sa photo bien ajustée. Il aura au préalable
fourni sa carte nationale d’identité informatisée. Il s’est
ensuite soumis à un exercice de prise de vue avant d’apposer six
empreintes digitales sur le kit. L’exercice a été immortalisé
par les caméras, sous le regard du directeur du projet, Frank
Pflugradt, de l’opérateur allemand, Giesecke & Devrient.
Quelques clarifications du chef de la division des opérations
électorales et référendaires, ont ouvert une lucarne sur la durée
de l’opération. Six à huit minutes.
A
côté de cet aspect technique, une question se faisait lancinante.
Combien de kits ont-ils déjà été réceptionnés. Dix, lâchera
Samuel Fonkam Azu’u. Il faut pourtant 1200 kits pour que la
direction générale des Elections, lance les inscriptions sur les
listes électorales au mois de septembre prochain à travers tout le
pays. Sur les informations à ressortir, on apprendra qu’il s’agit
de la carte électorale du Cameroun.
Le quartier, le village, la
commune, le département, la région sont bien ajustés dans cet
outil technique. Il se compose de trois éléments. Un appareil pour
scanner les empreintes digitales, un autre pour filmer les électeurs
et un générateur portatif. Pour être, complet, chaque village est
identifié dans le kit, chaque bureau de vote aussi. Pendant la phase
des inscriptions proprement dite, il y aura 2 à 8 kits par commune.
Les grandes agglomérations à l’instar de Yaoundé, Douala,
Bamenda, Maroua, auront 8 kits. Des dispositions ont déjà été
prises au niveau technique pour que la base de données soit
difficilement accessible aux personnes non autorisées. Et même
après les inscriptions, les vérifications seront faites pour
s’assurer que la carte d’électeur est délivrée à la bonne
personne. Ces informations ont été données à la presse en
présence d’une mission de l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF). Le général Siaka Sangara, chef de délégation,
a salué l’option prise par le Cameroun. La refonte biométrique
selon lui, apporte une solution politique et
technique à la problématique des listes électorales. Au cours des
séances de travail, avec les responsables d’Elecam, la délégation
a identifié les domaines dans lesquels l’OIF peut apporter son
appui au renforcement du processus électoral notamment la refonte
électorale biométrique au Cameroun. Après la réception des kits,
on annonce très bientôt, la formation des formateurs pour une
appropriation des aspects techniques de la refonte biométrique par
le personnel d’Elections Cameroon.
Source : Cameroun Tribune
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