Les Nations unies accusent le régime syrien de crimes contre l'humanité


La commission d'enquête des Nations unies estime que le régime syrien et les milices pro-gouvernementales chabihas se sont rendues coupables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité en Syrie.


Les Nations unies notent que les groupes armées d'opposition se sont également rendus coupables de crimes de guerre, mais ne les accusent pas de crimes contre l'humanité
Des dizaines de personnes ont été tuées ou blessées mercredi dans un bombardement aérien de l'armée de l'air contre la localité d'Azaz près d'Alep (nord), a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
"Il y a eu des dizaines de victimes, morts et blessés, après un bombardement aérien auquel a été soumise depuis peu la localité d'Azaz", près de la frontière turque, a indiqué l'Observatoire.

Human Rights Watch dénonce des attaques aériennes meurtrières sur un hôpital à Alep. Bombardement dans le quartier de Kadam à Damas
Les avions de combat du gouvernement ont tiré des roquettes qui ont frappé le principal hôpital d'urgence, dans un quartier d'Alep contrôlé par l'oppositon, hier, a fait savoir l'ONG Human Rights Watch (HRW) aujourd'hui. Deux civils ont été blessés et d'importants dommages engendrés, selon l'ONG qui a visité l'hôpital.

Une autre attaque de l'aviation sur l'hôpital, deux jours plus tôt, aurait tué quatre civils et blessé trois autres. "Un avion de combat qui attaque un hôpital deux fois en trois jours, ce n'était pas un accident", a regretté Ole Solvang, d'HRW. "En envoyant des roquettes sur un hôpital clairement signalé, le gouvernement montre un mépris flagrant pour les vies civiles", poursuit-il. Selon les médecins, cités par l'organisation, aucun combattant de l'opposition ne se trouvait à l'hôpital au moment où les deux attaques ont eu lieu. Human Rights Watch n'a vu aucun signe d'activité militaire de l'opposition dans ou hors du bâtiment de l'hôpital.

Plusieurs sources de sympathisants de l'opposition font état de bombardements dans le quartier de Kadam qui se situe dans le sud de Damas. Elles sont "très intenses" d'après l'activiste NMSyria.(Le Monde)

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