L’Organisation Mondiale de la Santé définie la violence sexuelle comme suit « tout acte sexuel, tentative, pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avances de nature sexuelle, ou acte visant à un trafic ou autrement dirigés contre la sexualité d’une personne en utilisation la coercition commis par une personne indépendamment de sa relation avec la victime ».
04 Mars Journée mondiale de lutte contre l'exploitation sexuelle
En 2009 s'est tenue la première Journée mondiale de lutte contre l'exploitation sexuelle, créée à l'initiative de l'ONG GIPF. Groupe International de Paroles de Femmes.4 millions de nouvelles victimes chaque année ;500 000 femmes par an victimes de traite à fin de prostitution ;1000 milliards de dollars US est le CA estimé de la prostitution.
L'exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de l'être humain.Elle réduit le à une simple marchandise. Achetées, vendues, menacées, isolées, violées, battues, surveillées, enfermées, torturées, les victimes deviennent des objets de consommation.
Après le trafic des stupéfiants et des armes, la traite des êtres
humains est la troisième source de profits pour le crime organisé et
rapporte 52 milliards de dollars par an.
4 millions de femmes et fillettes sont vendues chaque année selon le Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (FNUAP) chiffre 2000. plus de 500 000 enfants sont exploités sexuellement, identifiés sur la base de données d’Interpol.En Europe, l'Organisation internationale des migrations (OIM) estime à 500.000 (Chiffre 2006) le nombre des personnes trafiquées chaque année pour la seule exploitation sexuelle.
4 millions de femmes et fillettes sont vendues chaque année selon le Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (FNUAP) chiffre 2000. plus de 500 000 enfants sont exploités sexuellement, identifiés sur la base de données d’Interpol.En Europe, l'Organisation internationale des migrations (OIM) estime à 500.000 (Chiffre 2006) le nombre des personnes trafiquées chaque année pour la seule exploitation sexuelle.
L'Organisation Internationale des Migrations chiffre aussi à 120 000 le
nombre annuel de femmes et d'enfants qui font l'objet de trafics à
destination de l'Union européenne. Les trafiquants sont souvent
originaires des pays dont ils exploitent les ressortissants, cependant
l’Europe de l’Ouest accueille aussi des victimes de la traite arrivant
d’Afrique du Nord et de l’Afrique noire. Les pays destinataires sont
souvent : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, la
Grèce, l’Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Derrière la prostitution, l'exploitation sexuelle
Le phénomène est mondial, mais reste très
difficile à évaluer. Selon le département d'Etat américain, 4 millions
de femmes sont victimes d'exploitation sexuelle chaque année.Pour les spécialistes de la question, la prostitution est le socle
sur lequel se développe le trafic d'êtres humains. S'y ajoutent le
tourisme sexuel et la pornographie sous la contrainte.
La dure réalité de l’exploitation sexuelle des enfants
Au Mali, comme dans de nombreux pays d’Afrique, « on assiste à une
recrudescence des abus sexuels à l’égard des mineurs de l’exploitation
sexuelle des enfants à des fins commerciales et la traite des enfants »,
rapporte le journal de Bamako Le Flambeau relayant Ecpat,
réseau international d’organisations travaillant ensemble à
l’éradication de la prostitution enfantine.
L’ONG a dressé un état des
lieux inquiétant de cette industrie extrêmement lucrative, qui prend de
nombreuses formes : tourisme sexuel, pédopornographie, prostitution
enfantine et traite des enfants à des fins sexuelles. Elle dénonce
également les réseaux qui se développent un peu partout sur le
continent.
La pauvreté, les guerres et les conflits sont les raisons
principales qui poussent les enfants dans les mailles de ces réseaux.
Ils sont initiés soit par des proches ou des relations de leur famille
soit parce qu’ils sont orphelins. Parfois les enfants sont volés à leur
famille, ou vendus à bas prix pour une promesse de travail qui n’existe
pas. Violés, ils n’ont d’autre choix que de se prostituer. Les enfants
des rues qui pullulent dans les grandes villes africaines sont également
des proies faciles pour les pédocriminels.
Ces enfants qui sont déscolarisés, marginalisés et rejetés par leurs
proches, sont en outre un vecteur de propagation du virus du sida. Pour
nombre d’entre eux, la drogue (respirer des solvants) devient l’unique
refuge.
C’est la raison pour laquelle rompre le tabou et le silence est
une priorité constante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). L’organisation internationale tente depuis des années de
venir en aide aux victimes en mettant en place des plans d’action avec
les gouvernements mais devant leurs insuffisances, préfère s’appuyer sur
les ONG...
L’association humanitaire norvégienne Fafo,
a publié un rapport subventionné par un fonds spécial de la Banque
mondiale, sur la situation accablante des enfants en Afrique de l’ouest
où l’on dénombrerait deux millions de victimes. L’association déplore
que les pays de cette région ne considèrent pas ce problème comme une
priorité et note entre autres que les déplacements massifs de population
des zones rurales vers les villes contribuent au développement de la
prostitution enfantine. Toujours selon la Fafo, le principal pays
exploiteur est le Nigeria. Les enfants sont expédiés entre autres vers
le Bénin et le Burkina Faso pour y travailler comme domestiques et se
retrouvent ensuite dans l’industrie du sexe.
(@Slateafrique .com , @Droitsenfant.org ,@LeMonde .com, @Reforme.net)
©Wao
: Béatrice Seupa Ng.
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