Lors de la remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche
de la paix à François Hollande, le 5 juin à l'Unesco, pas un convive n'a
adressé le moindre remerciement au Tchad pour son engagement dans la libération
du Mali. Idriss Déby Itno l'a très mal pris.
Le 5 juin, au siège de l'Unesco, à Paris, dans le salon VIP
où avaient pris place les huit chefs d'État africains invités à la remise du
prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, le président tchadien
Idriss Déby Itno, seul dans un coin, ruminait sa colère. Seul le Gabonais Ali
Bongo Ondimba est allé le voir pour tenter de le réconforter. Les flots de
louanges adressées à François Hollande, le récipiendaire du prix, n'y étaient
évidemment pour rien. Non, ce que le président tchadien n'a pas digéré, c'est
que tout le monde, à commencer par Dioncounda Traoré, le chef de l'État malien
par intérim, se soit abstenu du moindre mot de remerciement à l'adresse des
militaires tchadiens, pourtant les plus impliqués dans le conflit. De toutes
les armées africaines présentes au Mali, la tchadienne était à la fois la plus
nombreuse (environ 2 000 hommes), la première arrivée sur le théâtre des
opérations et, surtout, la plus lourdement frappée (38 morts). Un oubli, ou
plutôt une bourde, qui risque de laisser des traces.( Jeuneafrique)
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