Le
Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Philemon Yang,
accompagné d’une douzaine de ministres, a présidé le jeudi 6
mars 2014, à partir de 9h, dans la salle de conférence de l’hôtel
SAWA à Douala, la session 2014 du Cameroon Business Forum (CBF).
Cette
cinquième édition du CBF, cadre privilégié de dialogue entre les
pouvoirs publics, les opérateurs du secteur privé et les
partenaires au développement, a permis d’échanger sur le thème «
accélérer la facilitation des procédures pour asseoir les jalons
de l’émergence ».
Les échanges ont été précédés d’une cérémonie protocolaire ponctuée par quatre allocutions. Le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala a d’abord souhaité la bienvenue aux participants, et présenté les efforts accomplis par cette collectivité en matière de planification stratégique et de délivrance du permis de construire. Efforts dont les effets bénéfiques sont perceptibles dans la création et le fonctionnement des entreprises installées à Douala. La représentante de la Société Financière Internationale, chargée du climat des investissements pour l’Afrique Centrale s’est, quant à elle, félicitée des résultats éloquents obtenus depuis l’instauration du CBF. Elle a néanmoins déploré ce qui peut apparaitre comme un fléchissement de l’élan réformateur en 2013, ayant débouché sur une rétrogradation du Cameroun dans l’index « Doing Business » de la Banque Mondiale.
Les échanges ont été précédés d’une cérémonie protocolaire ponctuée par quatre allocutions. Le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala a d’abord souhaité la bienvenue aux participants, et présenté les efforts accomplis par cette collectivité en matière de planification stratégique et de délivrance du permis de construire. Efforts dont les effets bénéfiques sont perceptibles dans la création et le fonctionnement des entreprises installées à Douala. La représentante de la Société Financière Internationale, chargée du climat des investissements pour l’Afrique Centrale s’est, quant à elle, félicitée des résultats éloquents obtenus depuis l’instauration du CBF. Elle a néanmoins déploré ce qui peut apparaitre comme un fléchissement de l’élan réformateur en 2013, ayant débouché sur une rétrogradation du Cameroun dans l’index « Doing Business » de la Banque Mondiale.
Elle a, en
outre, plaidé pour un renforcement institutionnel du Cameroon
Business Forum, afin qu’il catalyse davantage les réformes en
faveur de l’amélioration du climat des affaires, et préconisé
l’adoption en urgence d’un train de mesures à résultats rapides
pour améliorer le prochain classement à l’index « Doing Business
». Le Président de la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des
Mines et de l’Artisanat (CCIMA), représentant du secteur privé a,
quant à lui, magnifié le cadre de dialogue public-privé qu’est
le CBF. Il a regretté la contreperformance dans la notation de la
Banque Mondiale en matière de climat des affaires en 2013 et suggéré
des pistes d’accélération des réformes. Au titre de l’évaluation
des recommandations incombant au monde de l’entreprise, le
Président de la CCIMA a annoncé la création depuis le 4 mars 2014
d’une plateforme qui permettra au secteur privé de parler d’une
seule voix.
L’allocution d’ouverture du Premier Ministre a
mentionné les récentes avancées enregistrées, à l’instar de la
loi relative aux incitations à l’investissement, et celle
concernant les zones économiques, publiées par le Président de la
République en 2013. Il a invité tous les acteurs présents, des
secteurs public et privé, à redoubler d’efforts pour améliorer
le classement du Cameroun dans les différents index internationaux
en matière économique, y compris le « Doing Business ». Revenant
sur le thème de cette cinquième édition, le Chef du Gouvernement a
souligné que la facilitation des procédures est un important
vecteur de croissance et de création d’emplois décents. Au terme
de cette phase protocolaire, les participants ont écouté le rapport
d’étape des activités du CBF, présenté par l’adjointe au
Secrétaire Permanent. Il en ressort que le rythme de mise en œuvre
est relativement faible : sur les 49 recommandations adoptées en
2013 couvrant 13 chantiers, dont 25 étaient nouvelles et 20 objet de
reconduction, l’exécution de 20 est effective, 17 sont en cours, 8
ont été requalifiées ou annulées et 4 demeurent lettre morte. Les
travaux se sont poursuivis avec les exposés des membres du
Gouvernement et ceux du secteur privé.
Le Ministre Délégué auprès
du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement
du Territoire a présenté les principaux « jalons de l’émergence
de l’économie camerounaise ». Au nombre de ceux-ci, il a cité le
développement des infrastructures, l’aménagement du territoire et
le développement urbain, le financement des entreprises, la
formation du capital humain et l’amélioration de la gouvernance.
La Présidente du Groupement des femmes d’affaires du Cameroun
(GFAC) a donné un aperçu des atouts du projet des pépinières
d’entreprises en cours dans les 10 régions dans le cadre d’un
partenariat de son organisation avec l’Etat et des bailleurs de
fonds internationaux ; l’objectif étant de créer sur six ans, 800
entreprises et 8000 emplois.
Le Ministre des Finances a, pour sa
part, présenté les acquis de la simplification et la
dématérialisation des procédures au sein des Directions générales
des douanes et des impôts dont les illustrations sont, entre autres,
la réduction des délais et du nombre d’imprimés, le virement
bancaire pour le paiement des impôts et taxes, l’expérimentation
imminente de la télédéclaration et du télépaiement, la
dématérialisation des opérations du commerce extérieur ainsi que
la géolocalisation des marchandises en transit. Le Président de
l’Association Professionnelle des Etablissements de Crédit du
Cameroun (APECCAM) a entretenu l’assistance sur les « nouveaux
instruments de facilitation de l’accès au crédit ». L’idée
maîtresse consiste à dépasser l’objectif de bancarisation pour
privilégier la financiarisation grâce à une infrastructure
financière où la palette des produits est plus large. Ces
financements alternatifs offrant plus de souplesse comprennent
notamment : le crédit bail, l’affacturage, le capital-risque, le
capital-développement, la bourse de valeurs, la finance islamique et
la mise en place d’institutions spécialisées comme la banque des
PME et la banque agricole en cours de création.
Il a également
plaidé pour une meilleure information sur le crédit et la
facilitation des procédures de recouvrement des prêts par les
banques. Le Président du Syndicat des Industries du Cameroun
(SYNDUSTRICAM) a exploré les pistes qui permettront de porter la
contribution du secteur manufacturier de 15% actuellement, à 25%
comme le suggère le DSCE. Il s’agit de l’amélioration du
financement, la mise à niveau des entreprises, la normalisation à
l’échelle de la CEMAC et une politique plus affirmée des filières
industrielles. La Présidente de PME-IMPACT a mis en lumière les
effets bénéfiques au plan économique que pourrait avoir une
appropriation plus accrue par les femmes des technologies de
l’information et de la communication. En effet, a-t-elle soutenu,
un meilleur accès des femmes à internet et aux activités de
l’économie numérique, induirait une amélioration du produit
intérieur brut. Le Ministre de l’Environnement, de la Protection
de la Nature et du Développement Durable a édifié les participants
sur les efforts en cours pour coordonner les inspections et contrôles
relevant de la réglementation sur les établissements classés, et
ceux inhérents à la protection de l’environnement.
Il a rassuré
les chefs d’entreprises de la volonté des pouvoirs publics de
parvenir à une procédure qui causerait le moins de perturbations à
leurs unités de production. Le Ministre de l’Urbanisme et du
Développement Urbain a présenté les réformes entreprises pour que
la délivrance des documents d’urbanisme, à l’instar du permis
de construire, soit facilitée, notamment dans le cadre de la
création ou du développement des entreprises. Les échanges qui ont
suivi ces présentations ont porté sur différents aspects de la vie
économique nationale dont les conditions de financement des
activités économique et l’accès au crédit, la conduite des
activités commerciales, le rythme des réformes, la normalisation,
la contrefaçon, les nouvelles dispositions de l’OHADA en matière
de création des entreprises, les préalables à la mise en service
du port en eau profonde de Kribi, la fiscalité applicable aux
matériels informatiques ainsi que l’implication des collectivités
locales dans le développement de l’agriculture, l’accès aux
logements sociaux. Les douze membres du Gouvernement présents ont
apporté chaque fois les éclairages nécessaires sur ces différentes
questions.
La dernière séquence des travaux a été consacrée à
l’adoption de nouvelles recommandations, y compris les actions
urgentes susceptibles d’améliorer significativement le prochain
classement du Cameroun dans l’index « Doing Business ». Dans son
allocution de clôture, le Chef du Gouvernement a remercié
l’ensemble des participants pour leur contribution, et renouvelé
la détermination du Gouvernement à poursuivre les réformes qui
feront du Cameroun une destination privilégiée des investissements...(Camerounlink)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.