Les récentes controverses vécues dans notre pays et relatives à la question de nationalité de certains de nos compatriotes remettent au goût du jour le problème de la double nationalité dans notre pays.
Il faut d’emblée relever que la loi camerounaise en vigueur en la matière à savoir la loi N°1968/LF/3 du 11 juin 1968 portant code de la nationalité camerounaise dispose de manière pertinente en son article 31 alinéa a : « Perd la nationalité camerounaise, le Camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère».
C’est donc clair qu’au stade actuel de la loi, le Cameroun n’admet pas la double nationalité pour ses citoyens en dehors de la Camerounaise mariée à un étranger (article 32 de la même loi).
Mais la double actualité de la Socam avec Ndedi Eyango et surtout de la grâce présidentielle avec Michel Thierry Atangana nous oblige à revisiter cette loi, vieille de 46 ans aujourd’hui. Qu’elle soit assouplie ou renforcée, son réexamen est indispensable. Rappelons nous d’ailleurs, lors d’un séjour hexagonal il y’a quelques années, le président de la République avait reçu les Camerounais de la diaspora qui lui avaient présenté deux doléances principales à savoir le droit de vote et l’accès à la double nationalité.
Sur le droit de vote, c’est un acquis puisque depuis 2011, ils ont reçu le droit de participer au vote. Sur la double nationalité par contre, c’est sûrement le meilleur moment pour débattre de cette question et pour cela, il est souhaitable de cesser ces habitudes bien camerounaises qui consistent à laisser le destin de tous entre les mains de quelques-uns pompeusement appelés « experts » qui vont rapidement confectionner un projet de loi qu’on va subrepticement déposer devant un parlement qui n’a pas encore démontré qu’il est autre chose qu’une Chambre d’enregistrement et une Caisse de résonnance de la volonté des dirigeants. Lire sur ur Camer.be
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