Sur ces ressources collectives – des forêts, des pâturages, des marécages surtout –, les communautés rurales s’organisent : on décide ensemble de l’accès à ces terres, de qui peut en jouir, comment on les exploite.
Un fonctionnement anecdotique ? Pas vraiment ! Sur le continent africain, quelque 480 millions de personnes y sont liées. A l’inverse, les terres statutaires – entre les mains de l’Etat ou du droit national – font figure de confettis : au Kenya, elles ne représentent que 25% à 33% du territoire, en Ouganda, 12% à 15%, et ailleurs, seulement 1% à 2% en moyenne.
Pourtant, malgré leur étendue et leur importance sociale, les terres communautaires subissent de plein fouet une nouvelle menace : celle de la course mondiale à l’accaparement des sols, via laquelle les pays en manque d’espaces agricoles envahissent les surfaces arables, notamment africaines. Dégât collatéral : la mise en péril d’un système traditionnel assurant efficacement la subsistance des populations et la conservation de l’environnement.
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