Il était 22h45min lorsque le tribunal de grande instance du Mfoundi a vidé son délibéré dans l’affaire Ministère public et Etat du Cameroun contre MM. Atangana Mebara Jean-Marie ancien Secrétaire General de la Présidence de la République, OTele Essomba et Jérôme Mendouga, ancien Ambassadeur du Cameroun à Washington traduits devant la chambre criminelle pour détournement, tentative de détournement de deniers publics…
Les membres de famille des accusés acquittés (Atangana Mebara et OteleEssomba) ont éclaté de joie en poussant des cris de joie sans retenue. Les observateurs ont pu ainsi vivre un climat de liesse populaire. Comme pour dire «enfin la justice a été dite».
En fait, il s’agit d’une attitude fort compréhensible au moment où chaque victime de l’Epervier était pour beaucoup, présumée coupable. D’aucuns ont cru qu’il suffit d’être accusé pour être forcement condamné. Or, selon la loi, la présomption d’innocence bénéficie à tout suspect, tout prévenu ou accusé, jusqu’au prononcé de la décision qui constate sa culpabilité.
Du coup, l’on comprend pourquoi il est moins prudent de prononcer la condamnation d’un accusé avant que le tribunal vide son délibéré car tous les détenus ne sont pas forcement condamnables. La prison est bondée d’innocents qui, après trois ou quatre ans de détention sont déclarés non coupables.
Il s’agit d’une situation qui interpelle aussi bien les gardiens de prison que les autres gendarmes chargés de l’escorte des détenus ou de la sécurité autour de ceux-ci ; la tentation est grande pour les uns comme pour les autres de réserver aux détenus des traitements dégradants sans respect de leur personnalité. L’événement de cette semaine invite nos éléments de maintien de l’ordre à plus de réserve, si ce n’est à plus de courtoisie et à plus d’humanité.
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En fait, il s’agit d’une attitude fort compréhensible au moment où chaque victime de l’Epervier était pour beaucoup, présumée coupable. D’aucuns ont cru qu’il suffit d’être accusé pour être forcement condamné. Or, selon la loi, la présomption d’innocence bénéficie à tout suspect, tout prévenu ou accusé, jusqu’au prononcé de la décision qui constate sa culpabilité.
Du coup, l’on comprend pourquoi il est moins prudent de prononcer la condamnation d’un accusé avant que le tribunal vide son délibéré car tous les détenus ne sont pas forcement condamnables. La prison est bondée d’innocents qui, après trois ou quatre ans de détention sont déclarés non coupables.
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