La Guinée serait sur la bonne voie pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays Pauvres très Endettés), à en croire une mission d’évaluation du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui vient d’achever son séjour dans la capitale, Conakry, après trois semaines de discussions avec les autorités guinéennes.
Les émissaires des deux institutions financières
ont rencontré mardi, au terme de leur mission, le président guinéen,
Alpha Condé, au palais Sékhoutouréya.
A la sortie de l’audience, le chef de la mission du Fonds monétaire
international (FMI) et de la Banque mondiale, Harry Snoek, s’est réjoui
des performances économiques réalisées par le gouvernement guinéen.
« Nous avons eu beaucoup de discussions, avec de bons résultats. Les
performances économiques et la gestion des finances publiques sont
excellentes. Nous pensons qu’au niveau des services du FMI et de la
Banque Mondiale, tous les indicateurs sont remplis et il nous faut une
discussion au niveau du Conseil d’administration du Fonds Monétaire
International sur les performances économiques. L’objectif est d’aller
au Conseil d’administration du Fonds Monétaire International et de la
Banque Mondiale en fin septembre prochain », a-t-il rassuré.
Pour le ministre guinéen de l’Economie et des Finances, Kerfalla
Yansané, il ne reste plus qu’à attendre le rapport de cette mission
conjointe au Conseil d’administration du FMI et le verdict qui en
résultera : « Nous venons de boucler trois semaines de négociations avec
la mission du Fonds Monétaire International. Nous pouvons dire que les
résultats sont globalement satisfaisants. Et la revue, je pense qu’elle a
été satisfaisante. Ils envoient maintenant leur rapport à leurs
autorités qui, après examen, pourront accepter que notre dossier soit
présenté au Conseil d’administration du Fonds Monétaire International en
septembre ».
Ainsi, les autorités guinéennes peuvent se frotter les mains. Ces
constats de la mission devraient permettre à la Guinée d’être éligible à
l’initiative PPTE et ainsi donner lieu à l’annulation des deux tiers de
sa dette soit 2 400 millions de dollars US (environ 2 milliards
d’euros). Cette annulation permettra de libérer des ressources
financières importantes qui seront consacrées au développement durable
du pays longtemps resté englouti dans une incertitude de décollage
socio-économique et politique.
Afrik.com
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