Une nouvelle attaque contre les FRCI s'est produite à la frontière libérienne, dans la nuit de lundi à mardi. Il s'agit de la deuxième dans la même région ouest de la Côte d'Ivoire en moins de 24 heures.
Les
attaques contre les forces républicaines se succèdent dans
l’extrême ouest ivoirien. Apres l’assaut
contre le poste frontalier de Pehekambly, le 13 août,
des hommes armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi la
position des FRCI au niveau du village de Bakoubly, également situé
à la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire.
Selon
plusieurs témoignages, l’attaque a fait un blessé parmi les
éléments des FRCI présents, dont plusieurs se sont repliés au
Liberia voisin. « La recrudescence des attaques ressemble a une
stratégie de harcèlement contre les forces républicaines pour leur
saper le moral. Mais, nous tiendrons bon et repousserons tous les
assaillants », confie à Jeune Afrique un chef militaire de la
région.
Manque
de d'armement
Des
sources onusiennes sur place confirment l’attaque en précisant que
la mission des Nations unies en Côte
d’Ivoire (Onuci)
n’est pas d’appuyer les FRCI contre les assaillants. « Nous
n’allons pas engager le combat. Notre mandat est différent de
celui des Casques bleus en RDC. Ici, nous sommes là pour protéger
les civils », explique-t-on. Depuis les attaques des derniers jours,
montrant la vulnérabilité des soldats de l’armée nationale, les
critiques fusent dans le pays contre l’immobilisme des Casques
bleus. Quant aux soldats des FRCI, ils réclament davantage d'armes
et de munitions pour faire face à la force de feu ennemie.
Lu sur Jeuneafrique.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.