Renaissance des patronats africains - Les propositions d’André Fotso

D’après le président du Groupement inter-patronal du Cameroun, les organisations patronales doivent constamment bouger, si elles veulent survivre .

 


Plaidoyer
 
André Fotso a fait une intervention de taille à la clôture du symposium de haut niveau sur les patronats africains le 28 septembre 2012. Pour le président du Gicam, les organisations patronales africaines ont un choix. S’adapter à la nouvelle donne ou mourir. André Fotso, qui s’était déjà illustré à l’ouverture de ce conclave, a à nouveau fait un plaidoyer du patronat africain à la clôture.

En lançant le « Processus de Douala » pour une refondation de l’organisation patronale africaine, André Fotso a insisté sur « la nécessité d’enclencher cette mutation sur deux fronts : sur le front national et sur le front continental », en densifiant les réseaux patronaux. Au plan national, l’industriel camerounais suggère que les missions des patronats africains dépassent en permanence le cadre traditionnel pour être à l’écoute et aux côtés des membres d’une part et, d’autre part, impulser un dialogue secteur public/secteur privé plus densifié, mieux structuré et orienté vers des résultats.

Accélération de l’intégration
 
« Nous devons également veiller à associer le monde de la recherche et les milieux universitaires afin de donner du poids à nos propositions », ajoute-t-il. Au plan continental, André Fotso, patron du holding Taf Investment group, propose que le salut des patronats passe par l’accélération de l’intégration à travers une nouvelle dynamique à impulser désormais aux regroupements régionaux et la mise en place d’une plate-forme opérationnelle de rencontres entre les patronats régionaux d’Afrique du Centre, de l’Ouest, de l’Est, du Nord et d’Afrique Australe. Un cadre de référence a été élaboré en ce sens à Douala. 

Il permettra aux Organisations patronales d’impulser leurs adaptations pour devenir de véritables rassembleurs à la tête d’un secteur privé efficace, selon un référentiel qui inclut les enjeux de gouvernance interne, la détermination de nouvelles missions et de priorités et le développement de stratégies partenariales. Une réunion similaire se tiendra en novembre 2012 pour l’espace anglophone africain, et un rendez-vous est pris en septembre 2013 pour benchmarker et valider les cadres de référence de chaque organisation nationale. 
 Rappelons que Les Organisations patronales d’Afrique francophone, lusophone et hispanophone, se sont réunies à Douala du 26 au 28 septembre 2012 pour initier un processus de refondation, avec le soutien du Bureau des activités pour les employeurs (Act/Emp), du Bureau international du travail (Bit), de l’Organisation internationale des employeurs (Oie), et du Mouvement des entreprises de France (Medef). Face aux changements qui accélèrent le destin du continent, ces organisations veulent saisir les nouvelles opportunités d’affaires et contribuer davantage au développement.

 Ces changements ont été unanimement reconnus par les participants du symposium de Douala. Il s’agit de la croissance démographique, la crise alimentaire, la mondialisation technologique et financière et le renforcement des démocraties. 
Source : journalducameroun

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