La Guinée, l’on ne cessera jamais de dire, est un pays d’exception. Cette exception s’est toujours traduite dans les faits et les idées. D’aucuns pourraient dire, en clair, que les Guinéens savent toujours surmonter du moins se surpasser pour l’intérêt supérieur de la nation.
Ce, malgré leurs divergences
d’idées ou politique voir régionale encore moins ethnique. Ceci a été,
d’ailleurs, perceptible dans certains événements dont le dénouement
était, souvent, qualifié d’explosifs par des analystes de tous bords.
L’exception Guinée que nous soulignons a, encore, été démontrée ce lundi 03 juin avec la rencontre- dans le cadre de la relance du dialogue politique- du premier ministre, chef du gouvernement Mohamed Saïd Fofana et des leaders de l’opposition dont les ex-premiers ministres sous l’égide du facilitateur onusien, l’algérien Saïd Djinit. Une rencontre qui intervient au moment où l’opinion nationale et internationale était partagée entre le scepticisme et le pessimisme quant à la décrispation apaisée du climat politique en Guinée. Tant le bras de fer entre gouvernement et l’opposition- d’une part- et entre les citoyens, d’autre part frisait l’amertume, l’inquiétude. Bref une instabilité aux conséquences incalculables. Surtout pendant et après la marche dite pacifique de l’opposition radicale regroupée au sein du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, de l’ADP, du CDR, de l’AFD et autres du 23 mai 2013 ayant connu des violences qui ont enregistré des dégâts importants et malheureusement des pertes en vie, douze officiellement. D’où, d’ailleurs, leur condamnation par tous les hommes épris de paix et de quiétude sociale qui n’ont cessé d’appeler tous les acteurs politiques à la retenue et surtout au dialogue pour une sortie heureuse de crise par l’organisation rapide d’élections législatives crédible, transparente et inclusive qui mettra fin à plus de deux ans de transition du pays. Car, rappelons-le, ce scrutin devrait avoir lieu six mois après l’élection du Président de la République qui a eu lieu en 2010.
L’appel de la communauté internationale à la classe politique à mener «un dialogue véritable» sans «tabous ni préalables» semble donc être entendu par tous les acteurs guinéens du processus électoral avec l’ouverture, ce mardi 04 juin, dans la salle des actes du palais du peuple sous l’égide du facilitateur international, Saïd Djinnit. Toutes les questions y seront évoquées et débattues. Notamment celles relatives à l’opérateur technique sud-africain Waymark, le vote des Guinéens de l’étranger, le chronogramme des élections législatives pour permettre à l’opposition d’y participer…Cette ouverture- qui suscite déjà de l’espoir chez des Guinéens- ne doit être un feu de paille mais une opportunité de sortir le pays de l’impasse politique pour un développement harmonieux.
En tout cas, ce retour, ainsi, à la table du dialogue des acteurs politiques pourrait laisser entendre non seulement que le processus du dialogue est en marche mais surtout que des Guinéens- en dépit de leur malentendu formel- sont unis sur le fond : la cause Guinée. « Les Guinéens toujours unis, malgré tout » pourrait-on, ainsi, dire. (lexpressguinee)
L’exception Guinée que nous soulignons a, encore, été démontrée ce lundi 03 juin avec la rencontre- dans le cadre de la relance du dialogue politique- du premier ministre, chef du gouvernement Mohamed Saïd Fofana et des leaders de l’opposition dont les ex-premiers ministres sous l’égide du facilitateur onusien, l’algérien Saïd Djinit. Une rencontre qui intervient au moment où l’opinion nationale et internationale était partagée entre le scepticisme et le pessimisme quant à la décrispation apaisée du climat politique en Guinée. Tant le bras de fer entre gouvernement et l’opposition- d’une part- et entre les citoyens, d’autre part frisait l’amertume, l’inquiétude. Bref une instabilité aux conséquences incalculables. Surtout pendant et après la marche dite pacifique de l’opposition radicale regroupée au sein du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, de l’ADP, du CDR, de l’AFD et autres du 23 mai 2013 ayant connu des violences qui ont enregistré des dégâts importants et malheureusement des pertes en vie, douze officiellement. D’où, d’ailleurs, leur condamnation par tous les hommes épris de paix et de quiétude sociale qui n’ont cessé d’appeler tous les acteurs politiques à la retenue et surtout au dialogue pour une sortie heureuse de crise par l’organisation rapide d’élections législatives crédible, transparente et inclusive qui mettra fin à plus de deux ans de transition du pays. Car, rappelons-le, ce scrutin devrait avoir lieu six mois après l’élection du Président de la République qui a eu lieu en 2010.
L’appel de la communauté internationale à la classe politique à mener «un dialogue véritable» sans «tabous ni préalables» semble donc être entendu par tous les acteurs guinéens du processus électoral avec l’ouverture, ce mardi 04 juin, dans la salle des actes du palais du peuple sous l’égide du facilitateur international, Saïd Djinnit. Toutes les questions y seront évoquées et débattues. Notamment celles relatives à l’opérateur technique sud-africain Waymark, le vote des Guinéens de l’étranger, le chronogramme des élections législatives pour permettre à l’opposition d’y participer…Cette ouverture- qui suscite déjà de l’espoir chez des Guinéens- ne doit être un feu de paille mais une opportunité de sortir le pays de l’impasse politique pour un développement harmonieux.
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