La proposition de dialogue national du Président Joseph Kabila a été acceptée, jeudi, par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, qui ne reconnaissait toujours pas, jusque-là, la légitimité du chef de l’Etat.
L’Union pour la démocratie et le progrès
social (UDPS) de l’opposant historique et ancien Premier ministre de Mobutu
Sese Seko, Etienne Tshisekedi, a accepté, jeudi 21 mai 2015, le dialogue
national proposé par le président de la République démocratique du Congo (RDC).
Le porte-parole de l’UDPS, Bruno Tshibala,
a fait savoir que le dialogue était la meilleure solution pour mettre fin à la
crise que connaît le pays. Il s’agit de préparer l’organisation des sept
élections nationales et locales, dans les meilleures conditions, qui doivent se
tenir d’ici 2016, date du scrutin présidentiel, rapporte Radio Okapi.
Revirement politique
L’acceptation de ce dialogue constitue un
revirement dans la ligne politique de l’UDPS. Etienne Tshisekedi avait
jusque-là dénié toute légitimité au pouvoir de Joseph Kabila, depuis son
élection en 2011, entachée d’irrégularités.
Son parti est, depuis, en proie à de
nombreuses divergences de points de vue. Certains députés n’ayant pas respecté
les consignes de leur président, hospitalisé depuis août 2014 en Belgique, de
ne pas siéger à l’Assemblée nationale.
La plateforme de l’opposition dont le
Mouvement de libération du Congo (MLC) et l’Union pour la Nation congolaise
(UNC), parmi les principales formations, avait rejeté toute idée de dialogue
avec le pouvoir.(@afrik)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.