Le dossier de Lydienne Yen Eyoum de retour devant la justice camerounaise. Cette avocate française, d'origine camerounaise, a été condamnée en septembre dernier à 25 ans de prison pour détournement de fonds publics. Elle se dit innocente et a saisi la Cour suprême.
C'est seulement deux jours avant l'étude
de son recours que Lydienne Yen-Eyoum a été informée de cette audience devant
la Cour suprême. Mais son avocate en France, Caroline Wassermann, espère que
cette audience conduira à une décision toute autre que celle du Tribunal
criminel spécial (TCS) : « On espère tous que c’est une application sereine de
la justice qui va être faite. A priori, si tout se passe correctement, on peut
imaginer qu’il y aura une décision plus favorable ».
Car, pour la défense de Lydienne Yen
Eyoum, cette somme d'un peu plus d'un milliard de francs CFA correspond à des
honoraires à l'époque où l'avocate travaillait pour l'Etat camerounais. Maître
Wassermann a d'ailleurs saisi le groupe de travail de l'ONU sur la détention
arbitraire. Et elle a adressé au début du mois des questions au gouvernement
camerounais.
Une évolution positive, estime Thierry
Michel Atangana, ancien détenu français au Cameroun pendant 17 ans, accusé de
détournement de fonds publics et libéré le 24 février 2014, et désormais
président du comité de soutien de Lydienne Yen-Eyoum : « Suivant le dossier de
près, je sais que les questions qui sont posées au Cameroun à la partie
adverse, sont des questions pertinentes, et qui vont dans le sens de regarder
le droit. Et le droit est en faveur de Lydienne Yen-Eyoum ».
Que ce soit en raison des évolutions
nationales ou internationales du dossier, les soutiens de Lydienne Yen Eyoum se
veulent donc confiants.(@rfi)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.