La majorité enlevée par les propriétaires des marchandises ces dernières semaines à Douala.« L’objectif n’est pas de vendre à tous les coups, mais d’amener les usagers à enlever leurs marchandises. »
Plus d’un mois après le
lancement des ventes aux enchères des marchandises conteneurisées en long
séjour au port de Douala par Minette Libom li Likeng, directeur général des
Douanes, son collaborateur et rapporteur de l’opération, le commandant Félicien
Mballa, explique ainsi les chiffres présentés à CT le 3 juin dernier. En effet,
du 20 avril, date du début des opérations, au 30 mai 2015, on constate que sur
près d’un millier de containers de plus de 90 jours entreposés au port sec de
DIT, 603 ont libéré de l’espace et un peu plus de 83% de ce chiffre est dû aux
enlèvements des marchandises par les propriétaires. Propriétaires qui sont des
privés, des administrations publiques et des organismes internationaux.
Et pour retirer leurs caissons, les contrevenants ont dû
demander par écrit l’autorisation de la Douane, comme le prescrit le code
douanier concernant les marchandises mises en dépôt. Selon le rapporteur des
ventes aux enchères, les principaux objectifs qui sont la décongestion du port
et la récupération par l’Etat des droits et taxes qui ont été gelés, sont en
train d’être atteints. Pour preuve, le Trésor public a encaissé plus de 380
millions de F. Une somme dans laquelle sont aussi intégrées les ventes des
véhicules en long séjour. Et contrairement aux années précédentes où
l’opération avait lieu deux fois sur 365 jours, Félicien Mballa précise : « Les
instructions de la hiérarchie veulent que les ventes soient continues. Tous les
jours, il y a des marchandises qui atteignent les 90 jours. Aux grands maux,
les grands remèdes. L’instruction a été donnée de systématiser les ventes. Donc
on se propose de vendre en continu au fur et à mesure que les containers
dépassent 90 jours ».
Et le commandant des Douanes a tenu à insister : «
L’engorgement est dû en partie aux importateurs et le désengorgement est
également conséquent à leur action. Les magasins et aires de dédouanement ne
sont pas des aires de stationnement prolongé ». Des propos qui rejoignent ceux
d’une source à DIT : « La solution pour le désengorgement est que les gens
viennent enlever leurs containers ». Source qui s’appuie sur des chiffres : par
jour en moyenne, on a 700 containers qui rentrent au port de Douala pour 350 à
400 qui sortent. Et la capacité du terminal, qui est de 14 000 containers 20
pieds, est dépassée. On en est donc à 17 000 containers et ce surplus de 3000,
ce sont des marchandises en long séjour qui doivent être transférées au port
sec.
Notre informateur nous donne une autre statistique
révélatrice de la situation : par jour, 700 opérateurs reçoivent leur ticket de
livraison qui leur permet de venir chercher leur bien. Mais seulement la moitié
honore le rendez-vous. Alors, importateurs…
Source : cameroun tribune
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