La République Démocratique du Congo s’oppose depuis près de 4 ans à la sortie d’enfants congolais de son territoire. En effet, les congolais refusent de donner leurs enfants à des familles occidentales par crainte de maltraitance et qu’en fait ces derniers ne soient confiés à des familles homosexuelles.
Le processus
d’adoption est à priori naturel et légal, mais le reste-t-il quand une
association décide d’adopter 1300 enfants, dont 300 enfants adoptés par des
familles européennes ?
Rappelons
que le tribunal de la République Démocratique du Congo avait validé les
adoptions en 2012 mais qu’en fin 2013 Kinshasa a interdit aux enfants de sortir
du territoire lorsqu’ils étaient adoptés par des étrangers.
En septembre
2014, le gel des sorties a été renouvelé, laissant les parents français dans un
profond désespoir. Après avoir créé un collectif, ces parents demandent
désormais l’aide du Quai d’Orsay.
À ce jour,
les enfants n’ont toujours pas quitté le territoire congolais. L’association
d’adoption internationale « Vivre en famille » suit de très près ce dossier.
Son président, Maurice Labaisse, est revenu en France lundi dernier après avoir
rencontré les autorités congolaises.
Cette
situation fait remonter à la surface l’histoire de l’association de l’Arche de
Zoé qui en octobre 2007, tentait d’exfiltrer du Tchad vers la France, 103
enfants tchadiens présentés comme des orphelins du Darfour. L’opération,
totalement illégale, avait alors échoué.
Un conseil
des ministres aura prochainement lieu afin de statuer sur le sort de ces
enfants congolais.
Source : negronews.fr
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