Le Premier ministre de la transition, Isaac Zida, a été libéré mardi aux alentours de 3h de matin, après des négociations entre l'armée loyaliste, aux portes de la capitale Ouagadougou, et les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Le
Premier ministre de la transition, Isaac Zida, aux mains des putschistes depuis
le coup d’État, a été libéré mardi 22 septembre à l’aube. Il a pu quitter le
palais présidentiel de Ouagadougou pour rejoindre dans une premier temps sa
résidence officielle de la Primature. Selon les informations recueillies par
Jeune Afrique, il se trouve désormais en sécurité dans un lieu tenu secret.
La
veille, le général Gilbert Diendéré, chef du RSP, avait déclaré dans un
communiqué accepter sa libération« en signe d’apaisement », conformément au
projet d’accord de sortie de crise proposé par la médiation de la Communauté
économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Négociations
avec les putschistes
Mais
selon les informations de Jeune Afrique, cette libération a été permise après
des négociations entre représentants des unités de l’armée loyaliste et les
putschistes.
Premier
ministre de la transition, Isaac Zida, qui avait brièvement assumé les
fonctions de chef d’État après la chute du président Blaise Compaoré en 2014,
était en conflit ouvert avec le RSP dont il avait pourtant été le numéro 2.
Kanfando
libéré, les putschistes face à un ultimatum
Sa
libération intervient alors que l’armée burkinabè négocie actuellement la
reddition du RSP. « Il faut maintenant obtenir la reddition du RSP, sans coup
de feu », a confirmé le colonel Serge Alain Ouédraogo, chef adjoint de la
gendarmerie burkinabè.
Le
président de la transition, Michel Kafando, se trouve pour sa part à la
résidence de France, a indiqué l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles
Thibault.(@jeuneafrique)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.