« Reprise poussive » fut l’expression fétiche des macroéconomistes en 2015. « Divergence » s’imposera probablement en 2016. Divergence des politiques monétaires bien sûr, mais aussi des cycles économiques avec la transformation du monde en une économie de services plus régionalisée, où chacun doit compter sur ses propres forces.
En 2016, l’activité
resterait saisfaisante dans les pays dits avancés, emmenés par les
Etats-Unis, tandis que, sur fond de ralentissement général, les
disparités entre émergents s’accentueraient.
De grandes incertitudes pèsent sur
l’économie mondiale. Les marchés ont absorbé calmement, le
16 décembre, le relèvement attendu d’un quart de point des
taux d’intérêt américains, le premier depuis neuf ans et demi.Christine
Lagarde a prédit pour 2016 une croissance mondiale « decevante
et inégale »
Mais il est trop tôt pour mesurer les
effets de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed)
sur des économies émergentes rendues vulnérables par le fréquent
effondrement de leurs devises face au billet vert, par la diminution
de leurs réserves de change, par l’endettement élevé de leurs
entreprises en dollar et, souvent aussi, par la chute du prix des
matières premières.
Préoccupée
par les possibles effets déstabilisateurs de la remontée des taux
américains, la directrice générale du Fonds monétaire
international (FMI), Christine Lagarde, a prédit pour 2016 une
croissance mondiale «
décevante et inégale » dans
une tribune publiée le 30 décembre par le journal économique
allemand Handelsblatt.(@lemonde)
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