Lors des élections partielles à Bonon (ouest de la Côte d'Ivoire), dimanche, deux violentes attaques armées contre les Casques bleus de l'Onuci et les représentants de la CEI ont été menées par des éléments non identifiés. Aucun bilan n'a été fourni.
L'ouest de la Côte d'Ivoire confirme sa réputation de violence. Pas une semaine ne s'écoule sans que des attaques armées n’aient lieu. Dernier incident en date : les élections législatives partielles du 26 février dans la ville de Bonon, à 400 kilomètres à l’Ouest d’Abidjan.
Les Casques bleus des Nations Unies y ont subi dimanche deux violentes attaques armées d’éléments encore non identifiés. La première a eu lieu en début de soirée, lorsqu’un convoi de la Commission électorale indépendante (CEI) qui transportait des urnes de l’élection, escortées par des Casques bleus, a essuyé de violents tirs. La riposte des militaires ne s’est pas fait attendre
L'Onuci hausse le ton
La deuxième attaque a eu lieu au cours de la même journée, contre un bureau de la CEI. Aucun détail n'a été donné sur le bilan des deux incidents. Une situation qui a conduit Bert Koenders, le représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire a hausser le ton, en lançant un ultimatum aux autorités ivoiriennes pour qu’une enquête soit diligentée très rapidement en vue d’identifier les coupables et de les sanctionner.
Déjà, avant la fin de la campagne électorale, le ton était monté d’un cran entre Koné Yacouba, le candidat du Rassemblement des Républicains (RDR, au pouvoir) et Kouadio Kouassi Denis, candidat indépendant issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’ex-parti unique. Pour le moment, les autorités ivoiriennes n'ont pas réagi.
Jeuneafrique
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