Pékin, champion contesté de l'énergie solaire

L'éclipse menace de devenir totale. Marquées par le placement en redressement judiciaire du constructeur français Photowatt, et plombées par les mauvais résultats du fabricant allemand Q-cells, les perspectives du marché européen de l'énergie solaire ont viré au noir ces derniers mois.

La baisse des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque décidée par plusieurs gouvernements a contribué à cette déprime. Mais c'est la concurrence "féroce" de l'empire du milieu qui est aujourd'hui décriée. Accusé de casser  les prix dans un contexte de surproduction mondiale, Pékin est devenu en quelques années le champion très contesté d'une filière en pleine crise.

"Les Chinois ont fait un pari, et ils l'ont gagné", observe Paolo Frankl, responsable de la division énergies renouvelables à l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Inexistant sur le marché du photovoltaïque il y a encore cinq ans, Pékin a su tirer parti des mesures d'incitation prises dans les pays occidentaux pour développer leur parc photovoltaïque. Grâce aux dizaines de milliards d'euros investis, le pays est devenu en 2007 le premier producteur de modules au monde. Aujourd'hui, la majorité des cellules installées en Europe sont d'origine chinoise. Sur les dix plus gros fabricants de panneaux solaires, cinq sont Chinois, comme Suntech, Yingli ou encore Trina Solar....




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