Le Nigeria continuera à utiliser l'énergie nucléaire pour des fins pacifiques, a déclaré le président nigérian Goodluck Jonathan jeudi à Abuja.
"L'aquisition et l'utilisation de la technologie nucléaire pour des fins pacifiques sont un éléments important pour tout pays qui cherche le développement scientifique et technologique", a affirmé le président Jonathan lors d'un forum.
"La décision d'introduire l'énergie nucléaire a été prise après un processus long et méticuleux", a-t-il déclaré.
M. Jonathan a affirmé que la Commission de l'énergie atomique du Nigeria (NAEC) serait replacée pour accélérer le développement socioéconomique du pays.
Il a ajouté que les leçons tirées de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (Japon) doivent guider l'application du programme nulécaire du Nigeria.
Nigeria : Le nouveau chef de la sécurité veut dialoguer avec les islamistes
Sambo Dasuki, nommé après que le président Goodluck Jonathan eut limogé son prédécesseur ainsi que le ministre de la Défense le 22 juin, a fait ces déclarations lors d'une visite jeudi dans les villes de Damaturu et Maiduguri dans le nord-est cibles de récents attentats.
"Si l'on considère les pertes considérables que ces confrontations causent en raison des méthodes non conventionnelles des rebelles, l'option de la résolution de conflit par le dialogue et la négociation doit être poursuivie comme une priorité", a dit M. Dasuki à Damaturu, selon les médias locaux.
"Le président Goodluck Jonathan s'est engagé à ce que la paix et l'ordre soient restaurés avant le début du jeune du Ramadan fin juillet", a-t-il dit
M. Dasuki a aussi expliqué que le président nigérian lui avait "demandé d'engager le dialogue (...) avec les différentes parties et les autorités pour avoir leur avis sur les moyens de résoudre les problèmes de sécurité".
La nomination de Sambo Dasuki par le président Jonathan marque un changement de tactique dans la façon de faire face à l'insurrection islamiste du groupe Boko Haram qui a fait des centaines de morts, avec des violences concentrées dans le nord essentiellement musulman.
La réponse du gouvernement durant les mois écoulés a privilégié les opérations militaires musclées, qui ont exaspéré les habitants des zones frappées par les violences mais n'ont pas réussi à mettre un terme aux attaques des insurgés.
Des négociations aviaent été ouvertes l'an dernier avec Boko Haram mais avaient échoué.
Le président Jonathan a limogé vendredi dernier son ministre de la Défense Bello Mohammed et son conseiller pour la sécurité nationale Owoye Azazi.
Le successeur de ce dernier, Sambo Dasuki, est un colonel à la retraite et homme influent, originaire du nord du Nigeria et cousin du Sultan de Sokoto, le plus haut dignitaire spirituel musulman du pays.
Aucune indication n'a été donnée sur le prochain ministre de la Défense du pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 160 millions d'habitants.
Durant la nuit de jeudi à vendredi des insurgés armés de fusils et d'explosifs ont attaqué un commissariat de police dans la ville de Gulak, dans l'Etat d'Adamawa (nord-est ), à environ 200 kilomètres de la capitale de l'Etat, Yola, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la police locale, Nemuel Yoila.
Le porte-parole, qui a précisé que le bâtiment avait été détruit par le feu, n'a pas pu dire s'il y avait des victimes.
Depuis 2009, Boko Haram multiplie essentiellement dans le nord attentats et attaques contre les forces de sécurité, les responsables gouvernementaux et les lieux de culte chrétiens.
Les Etats-Unis ont placé jeudi sur leur liste noire du terrorisme international trois membres du groupe dont son principal responsable, Abubakar Shekau, tous trois proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)
.@afriquinfos
"Si l'on considère les pertes considérables que ces confrontations causent en raison des méthodes non conventionnelles des rebelles, l'option de la résolution de conflit par le dialogue et la négociation doit être poursuivie comme une priorité", a dit M. Dasuki à Damaturu, selon les médias locaux.
"Le président Goodluck Jonathan s'est engagé à ce que la paix et l'ordre soient restaurés avant le début du jeune du Ramadan fin juillet", a-t-il dit
M. Dasuki a aussi expliqué que le président nigérian lui avait "demandé d'engager le dialogue (...) avec les différentes parties et les autorités pour avoir leur avis sur les moyens de résoudre les problèmes de sécurité".
La nomination de Sambo Dasuki par le président Jonathan marque un changement de tactique dans la façon de faire face à l'insurrection islamiste du groupe Boko Haram qui a fait des centaines de morts, avec des violences concentrées dans le nord essentiellement musulman.
La réponse du gouvernement durant les mois écoulés a privilégié les opérations militaires musclées, qui ont exaspéré les habitants des zones frappées par les violences mais n'ont pas réussi à mettre un terme aux attaques des insurgés.
Des négociations aviaent été ouvertes l'an dernier avec Boko Haram mais avaient échoué.
Le président Jonathan a limogé vendredi dernier son ministre de la Défense Bello Mohammed et son conseiller pour la sécurité nationale Owoye Azazi.
Le successeur de ce dernier, Sambo Dasuki, est un colonel à la retraite et homme influent, originaire du nord du Nigeria et cousin du Sultan de Sokoto, le plus haut dignitaire spirituel musulman du pays.
Aucune indication n'a été donnée sur le prochain ministre de la Défense du pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 160 millions d'habitants.
Durant la nuit de jeudi à vendredi des insurgés armés de fusils et d'explosifs ont attaqué un commissariat de police dans la ville de Gulak, dans l'Etat d'Adamawa (nord-est ), à environ 200 kilomètres de la capitale de l'Etat, Yola, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la police locale, Nemuel Yoila.
Le porte-parole, qui a précisé que le bâtiment avait été détruit par le feu, n'a pas pu dire s'il y avait des victimes.
Depuis 2009, Boko Haram multiplie essentiellement dans le nord attentats et attaques contre les forces de sécurité, les responsables gouvernementaux et les lieux de culte chrétiens.
Les Etats-Unis ont placé jeudi sur leur liste noire du terrorisme international trois membres du groupe dont son principal responsable, Abubakar Shekau, tous trois proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)
.@afriquinfos
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Chers intervenants,
Vous qui réagissez sur ce site , êtes priés de respecter certaines règles ; pas de propos à caractères : racistes, tribaux, antisémites ,xénophobes et homophobes, provocant à l’encontre des autres
Le non-respect de ces règles conduira à des sanctions ; l’effacement des messages sans avertissement et exclusion définitive du site.