Cameroun - Et si Biya ne démissionne pas de lui même ?

Alors il doit mourir au pouvoir. C'est du moins ce qui ressort de toute analyse de la politique camerounaise, et surtout du comportement de bien de gens qui se disent 'opposants' - et c'est sans doute le miroir du comportement des UPCistes des années 1970-1980. 

Je dis 'opposants' entre guillemets parce que objectivement, ils sont les partisans de la tyrannie - des Hogbe Nlend, quoi. Je veux dire que si politiquement a la première phrase ils citent Um Nyobe, Ouandie, et même Enoh Meyomesse, dans les faits ils n'ont pose aucun geste pour rendre Enoh libre, aucun geste concret, et surtout, aucun acte pour faire que les courants politiques que Ouandie et autres ont représente prennent le pouvoir. 

Ce qu'ils auront fait au contraire, c'est détruire tout ce qui présente sa tête: ceci est gros, ceci est bête, ceci est court! Et comment! Les mêmes qui ont vu les Américains élire un fils de Kenyan au nom de Hussein (comme Saddam Hussein) et Obama (comme Ossama ben Laden), sans expérience vraiment de gouvernement fédéral, qui dans certains cas on fait campagne pour lui, semblent des bébés politiques quand il s'agit du Cameroun. C'est qu'on ne construit pas une maison en détruisant, mais en mettant un parpaing sur l'autre, bref, en actant de manière positive.

La politique négative, c'est elle qui sert le tyran et le maintient au pouvoir. Car dire qu'il faille se battre afin que Ernest Ouandie devienne président du Cameroun est certes intéressant, cela oublie cependant un fait simple: Ernest Ouandie est mort depuis 1971. Dire qu'il faille se battre afin que Um Nyobe devienne président est le rêve de chacun de nous. 

Hélas Um Nyobe est mort en 1958. Dire qu'il faut que ce soit Monseigneur Tumi oublie le fait que c'est un prélat qui plusieurs fois a dit qu'il ne voulait pas devenir président du Cameroun, prélat qui en plus a le même âge que Biya: 80 ans. Que dire de Mboua Massock, oui, une frange vocale de l'opposition dans la diaspora surtout, le veut au palais d'Etoudi, il me semble. Il y en a même qui ont formule ce souhait de manière principielle. 

Je trouve cela intéressant, ayant été dans le salon de Mboua Massock a Douala, lui avec qui je travaille et que je soutiens ici et la. Mais entre nous, le voir a Etoudi? Dans ce Cameroun dont les égaux Sénégalais a pour président un Macky Sall? On est ou la? Pourquoi ne pas commencer par inviter Mboua Massock a diner chez vos parents pour commencer et voir comment ceux-ci vont l'accueillir? Or être a Etoudi âpres Biya, c'est gouverner ce pays-notre qui a cesse d'être gouverne depuis 1997, pour le sortir du cabinet ou il est actuellement!

Ce que je veux dire c'est qu'âpres Biya, le président du Cameroun ne sera ni Um Nyome, ni Ouandie, ni, oui, ni Mboua Massock. Qui cela sera-t-il? A détruire tous ceux qui présentent leur visage, on ne se sera laisse qu'une possibilité: attendre comme en 1992, que le tyran démissionne. Ce qui était cocasse en 1992 n'a pas cesse de l'être aujourd'hui, parce qu'évidemment Biya ne démissionnera pas. 

Il faut le chasser du pouvoir, et mieux le capturer. Mais surtout, il faut rendre beaucoup de ses plans de succession impossibles. La victoire d'aujourd'hui aura été qu'en transformant Marafa Hamidou yaya - qui ne l'oublions pas est encore membre du comité central du RDPC - en un candidat sérieux de la transition politique au Cameroun, les pro-Marafa ont rendu bien difficile dorénavant une succession filiale au Cameroun: mettre Franck au pouvoir pour maintenir le pouvoir au Sud. Les pro-Marafa ont de manière pragmatique, active la possibilité de changement que nous donne l'axe Nord-Sud. Mbiya a tout simplement perdu le Grand Nord, je veux dire. 

Il a envoyé Sadi, son 'dauphin', et puis Tchiroma, son Nordiste-maison, et puis Kuete, son Bamileke, pour calmer Garoua, le jour-même ou Yaoundé célébrait Marafa! Parce qu'il sait qu'il a perdu le Nord, il fait circuler la rumeur d'un deal qui lui donnerait le credit de la victoire de Marafa! Voila ce qu'en boxe on appelle jeter l’éponge avant le match! Un président devenu régional comme il est dorénavant, un président sudiste, ne peut plus imposer son fils a une nation, le Cameroun, qu'il ne peut plus contrôler. Voila la victoire du jour. De ce jour. Franck is out! ( http://www.facebook.com/patrice.nganang?ref=ts)

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