Des parlementaires mauritaniens du réseau de la population mènent actuellement un plaidoyer en vue de l'incrimination des Mutilations génitales féminines (MGF), en collaboration avec le Fond des Nations Unies pour la population (FNUAP) et des organisations de la société civile, a-t-on appris lundi à Nouakchott de source parlementaire.
Selon les parlementaires, ce projet de loi se trouve renforcé par une
fatwa d'éminents oulémas interdisant les MGF "eu égard au préjudices
sanitaires et psychologiques qui en constituent les conséquences dans la
vie des femmes".
L'avant-projet de loi soumis à l'étude actuellement prévoit une
sanction de 3 à 4 ans de prison assortie d'une amende pouvant dépasser
les mille dollars.
La stratégie nationale de lutte contre les MGF se base sur la promotion
de l'abandon volontaire de ces pratiques en Mauritanie, où plus de 72%
des filles subissent des mutilations génitales, notamment dans sept des
treize provinces du pays, selon les statistiques de l'UNICEF.
Selon une étude récente réalisée par le ministère de la Santé,
l'excision constitue la mutilation génitale féminine (MGF) la plus
répandue en Mauritanie.
Cette même étude précise que plus de 70 % des jeunes filles en
Mauritanie sont excisées, ce qui, selon les autorités sanitaires appelle
à une action urgente pour protéger les jeunes filles contre cette
pratique dont les effets inguérissables et irréversibles portent
atteinte à l'intégrité physique de la femme et mettent en danger sa
santé et son bien-être.
Source:afriquinfos.com
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