En se faisant passer pour ces célèbres prisonniers, des détenus de la prison centrale de Kondengui réussissent à allécher de jeunes filles qui vivent à l’extérieur de la prison. Les victimes casquent dans l’espoir qu’elles rouleront dans l’or une fois qu’ils seront libérés.
« Il s’agit pour nous de contacter de jeunes filles externes à la
prison et les arnaquer de la manière la plus douce qui soit », précise
un détenu. Le procédé est simple : lorsqu’ils sont en possession d’un
téléphone portable qui leur a été apporté par un membre de leur famille
ou un ami par l’entremise d’un gardien de prison, ils composent à tout
hasard des numéros de téléphone. « Lorsque c’est un homme qui décroche,
on s’excuse et raccroche. Mais, lorsque c’est une dame qui répond à nos
coups de fil, on met en marche nos batteries de mensonge. On se présente
en prenant le soin de donner des noms qui courent les rues. Ensuite, on
se met en devoir de les convaincre qu’on se connait, et qu’elles
doivent venir nous rendre visite pour discuter d’un sujet important ».
Ou alors, poursuivent-ils, ils se font tout de suite passer pour un prisonnier politique ou un de leurs complices. « Combien de filles de nos jours savent à quoi ressemble un Polycarpe Abah Abah, un Urbain Olanguena ou un Mebara, malgré que leurs photos pullulent les journaux des
Ou alors, poursuivent-ils, ils se font tout de suite passer pour un prisonnier politique ou un de leurs complices. « Combien de filles de nos jours savent à quoi ressemble un Polycarpe Abah Abah, un Urbain Olanguena ou un Mebara, malgré que leurs photos pullulent les journaux des
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