Des manifestants ont été condamnés, mardi 28 août, à six mois de prison avec sursis par un tribunal de Bamako. Ils étaient accusés d’avoir participé à des troubles à l’ordre public le jour de l’agression du président de la transition Dioncounda Traoré, le 21 mai dernier.
Trois responsables de la Coalition des partis politiques du
Mali, réputée favorable à l’ex-junte, auteure du coup d’État du 22 mars, ont
été condamnés à six mois de prison avec sursis. Le syndicaliste Amadoun Amion
Guindo, l'ancien ministre Younouss Hameye Dicko et le professeur de médecine
Rokia Sanogo ont été reconnus coupable de troubles à l’ordre public.
Tous trois, qui organisaient une convention nationale
rassemblant 500 personnes le 21 mai, ont cependant nié toute implication dans
les événements qui se sont déroulés le 21 mai à Bamako, jour de l’agression du
président Dioncounda Traoré. Leur avocat, Moussa Keita, n’exclut pas un recours
contre cette condamnation.
L’enquête sur l’agression de Dioncounda Traoré se poursuit
Trois leaders de l’association « Les fils dignes », Boubacar
Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré, également proche de l’ex-junte, ont
également été reconnus coupables et condamnés à la même peine, qui avait été
requise par le procureur le 7 août dernier. Un de leurs avocats a lui aussi
évoqué la possibilité de faire appel de la décision.
Les manifestations organisées le 21 mai 2012 avaient
dégénéré et entraîné le lynchage du président de la transition, Dioncounda
Traoré, au palais de Koulouba. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a
récemment déclaré que deux personnes avaient été arrêtées et que deux autres
étaient recherchées, les quatre suspects étant soupçonnés d’avoir participé
directement à l’agression du président.
Source : Jeuneafrique
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