Zwelinzima Vavi, le secrétaire général du Cosatu, lors d'une conférence de presse, à Pretoria, le 6 mars 2012.Grève dans les mines, grève dans le secteur routier, le printemps social continue en Afrique du Sud. Mais la puissante confédération syndicale Cosatu, jusqu’alors dépassée par les événements et accusée d'être trop liée à l'ANC, le parti au pouvoir, semble vouloir reprendre la tête de la croisade pour des augmentations de salaires.
C’est ce qu’à expliqué son secrétaire général qui s’est adressé le 29 septembre à plusieurs centaines de travailleurs de la mine d’or Gold Fields, en grève depuis trois semaines.Désormais, Cosatu, (Congress of South African Trade Union), sera en première ligne dans votre bataille, a promis le secrétaire général de l’organisation, Zwelinzima Vavi. Il s’adressait à plusieurs centaines de travailleurs de la mine d’or Gold Fields, en grève depuis trois semaines.
La confédération veut pousser les patrons de tout le secteur de l’or et du charbon à négocier dès la semaine prochaine une nouvelle grille de salaires et mettre sur la table les question de mauvaises conditions de travail qui ont déclenché de vastes mouvements de grève, souvent sauvages, à travers le Nord-Ouest minier.
Les grévistes de Gold Fields avaient fait appel au populaire secrétaire général de Cosatu car, disaient-ils, leurs leaders du syndicat national des mineurs avaient failli à leur tâche. C’est en effet un reproche récurrent, qui a poussé dans plusieurs mines les travailleurs à négocier directement avec la direction, une stratégie qui avait réussi à Lonmin, d’où était partie la vague de grèves.
Mais cette tendance n’est bonne ni pour le patronat, que la perspective de devoir négocier sans partenaire clair n’enchante guère, ni pour les syndicats dont l’influence s’érode. Une négociation de branche fructueuse et acceptée par les travailleurs redonnerait du lustre à un mouvement syndical dont la puissance est sortie ternie du conflit social actuel.
Source:rfi
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