Pays sans terre, est-ce ce que nous
voulons laisser à nos enfants ? «Lorsque le consommateur africain se
réveillera, la Chine tremblera !» titrait le stratège Didier Julien. Chaque
camerounais de la diaspora doit acheter un lopin de terre pour protéger son
patrimoine.
Les meilleures terres agricoles camerounaises sont vendues aux
étrangers, les matières premières camerounaises transformées à mille lieux du
Cameroun. Quand la Chine bouscule les agendas économiques occidentaux en
Afrique, une pause s’impose pour tirer profits de ce nouvel engouement
économique envers l’Afrique. «L’Afrique noire est mal partie» soutenait René
Dumont. Aujourd’hui au Cameroun en se projetant à long terme, le pire est à
craindre comme héritage qu’on veut laisser à nos enfants et petits-enfants.
Bienvenue la France au Cameroun, la
Chine, la Russie, le Brésil, la Turquie, l’Inde, la Grande Bretagne,
l’Allemagne, le Canada, les États-Unis…Bienvenue tout le monde à une condition
: créez les emplois pour les Camerounais, transformez nos ressources chez nous,
déclarez vos impôts chez nous, déposez vos capitaux dans nos banques…
L’économie d’un pays prend l’envol
grâce au pouvoir d’achat de sa population et depuis deux décennies la ménagère
camerounaise n’a pas vu une différence positive dans son portefeuille, bien au
contraire…
Ce débat aux allures d’un documentaire
n’est pas un appel à la haine ni au repli identitaire bien au contraire, quand
un produit a plusieurs acheteurs en vue, la valeur est rajoutée. Est-ce vrai
pour les ressources minières et humaines
camerounaises?
Démystifions tout cela en
présentant tous les acteurs clés de
l’économie camerounaise afin de permettre une meilleure connaissance de ceux-ci
auprès du peuple puisque :
C’est en communiquant qu’on prend
souvent les meilleures décisions.
C’est en communiquant qu’on crée un
terrain favorable à la collaboration, au partenariat mais surtout c’est en
communiquant qu’on fait le bon choix.
La France
La France au Cameroun… Le passé, le
présent et le futur…Peuvent se résumer ainsi : « Un fusil dans la poche, une
bible à la main. Ainsi pourrait-on caricaturer
le processus ayant abouti à une indépendance octroyée au rabais, à
travers les négociations globales qui ont eu lieu entre la France et l'Afrique
francophone pour l'essentiel…Tout ce qui s'est passé avant, dans la perspective
de l'asservissement des peuples africains à travers les 'préfets' installés au
pouvoir par la France, tout ce qui se passe aujourd'hui n'est que la poursuite
du pacte néocolonial, pensé et exécuté par la France , et amplifié par les
puissances occidentales en vue de maintenir l'Afrique sous le joug, en lui
permettant juste de garder la tête hors de l'eau ».
La relation France Cameroun date
depuis la lutte des indépendances. Jadis très influente au Cameroun, prenant
tout pour acquis, quasi-monopole au niveau des grands chantiers économiques
camerounais… Aujourd’hui la France titube… Elle doit séduire l’Afrique, elle
doit se battre face à une Chine qui rafle de plus en plus le gros du marché, et
un allié américain qui veut renforcer sa présence en sol camerounais, sans
compter les pays émergents qui veulent eux aussi leur part de marchés… La nouvelle stratégie de la France au Cameroun
« La nouvelle stratégie de la France
sur le continent noir est axée sur les initiatives de développement structurel
et institutionnel, mais également un encouragement des États à adhérer à des
initiatives de sécurité collective appuyée par l'Union Européenne. Tout ceci
n'est pas innocent. Le Cameroun par exemple a conféré à la France des attributs
de puissance et un droit de regard exclusif sur ses minerais du sous-sol. »
À la lumière de tout ceci, le constat
est évident …Le nouvel ordre mondial pousse la France à revoir ses relations
avec le Cameroun.
Depuis qu'il a été élu président de la
République, François Hollande n'a cessé d'annoncer la mort de la Françafrique,
cette diplomatie parallèle animée par des réseaux d'influence souvent
corrompus.
Pour le président Hollande la
Francafrique est révolue ; il a une
conviction profonde : si l'Afrique, berceau de l'humanité, parvient à
vivre et à faire vivre pleinement la démocratie, partout et pour tous, si elle
réussit à vaincre ses divisions, alors l'Afrique sera le continent où se jouera
l'avenir même de la planète.
La posture du président français se
veut délibérément optimiste. « Le temps de la Françafrique est révolu : il y a
la France et il y a l'Afrique ».
La chine
East Wind over Africa « La Chine s’est
installée en Afrique et compte bien y rester... Du Caire à Capetown, des îles
de l’Océan indien au Golfe de Guinée, traversant les savanes et les montagnes,
un vent nouveau venu d’Orient souffle sur l’Afrique ».
Selon le livre blanc du gouvernement chinois,
«la Chine veille à établir et à développer un nouveau type de partenariat
stratégique avec l'Afrique, caractérisé par l'égalité et la confiance
réciproque sur le plan politique, la coopération conduite dans l'esprit
gagnant-gagnant sur le plan économique et le renforcement des échanges sur le
plan culturel ». Naturellement cette déclaration
de bonnes intentions comme le souligne Mbaye Cisse suscite des interrogations
dans plusieurs milieux africains. Si certains cercles affichent déjà leur
optimisme en présentant la nouvelle politique africaine chinoise comme la
dernière chance du continent de sortir de son sous-développement chronique, d’autres
ne manquent pas de voir derrière l’offensive de Pékin l’expression d’une
nouvelle aventure coloniale dont l’Afrique sortira probablement meurtrie.
Toujours selon Mbaye Cisse,
contrairement au militantisme des années 70, le nouvel engagement de Pékin est
volontairement axé sur le développement économique du géant chinois dont tous
les instruments de puissance sont aujourd’hui tendus vers un seul but : faire
de la Chine un Etat fort, en s’affirmant sur le continent africain, désormais élevé en espace d’expansion stratégique.
Cette exigence conditionnée, en grande partie, par la recherche d’une sécurité
énergétique, place d’emblée l’Afrique et ses matières premières au cœur des
préoccupations chinoises.
Devant une Afrique ayant un passé
coloniale tout comme elle, la présence chinoise en Afrique ouvre un débat entre
les élites portées vers de nouvelles solutions aux maux camerounais que le
conformisme de l’approche occidentale connue depuis la fin de l’indépendance.
L'Afrique, pour la Chine, est un marché immense (environ 900 millions de
consommateurs potentiels), ouvert sans contraintes aux produits chinois de
grande consommation dont la piètre qualité est compensée par un coût adapté au
pouvoir d'achat des populations africaines, contrairement aux produits
manufacturés en occident qui, s'ils répondent aux normes internationales en
vigueur en matière de production, sont souvent largement au-dessus de la bourse
de l'Africain moyen.
Les motivations de la Chine et de
l’Afrique selon Awuve Koffi Afetogbo AZILAN :
Pour soutenir la croissance quasi
exponentielle de son économie boulimique en matières premières, la Chine a
besoin de l'Afrique. Du coup, l'Afrique est devenue un continent stratégique
pour la Chine. Elle nourrit de grandes attentes de cette coopération et permet
la recherche de débouchés pour les entreprises chinoises.
Depuis 1953, la Chine fonde ses
relations extérieures sur cinq principes qualifiés de « principes de la
coexistence pacifique » qui sont : le respect de la souveraineté et de l'intégrité
territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les
affaires intérieures, l'égalité et la réciprocité des avantages et la
coexistence pacifique.
Les principes de la non-ingérence, du
respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale :
Ce qui caractérise la coopération
sino-africaine et la distingue des autres axes de coopération, c'est que la
Chine s'abstient d'intervenir dans les affaires intérieures des pays africains.
Il faut le rappeler, la plus grande peur de la Chine est la perte de sa
stabilité intérieure. Elle porte en elle
trois écueils qu’elle ne souhaite pas qu’une force externe ravive la flamme :
la question de l’indépendance du Tibet, la question de l’indépendance de
Taiwan, et les mouvements survenus sur la place Tiananmen.
Le principe de l'égalité et des
avantages réciproques :
Le principe de l'égalité en droit de
tous les Etats est posé par la Charte des Nations Unies comme l'une des
conditions de la paix dans le monde. En effet, la Chine s'inscrit dans une
approche `'gagnant-gagnant'' ou `'win-win'' qui permet à chacun des partenaires
d'escompter des avantages mutuels et réciproques.
Pourtant on remarque un virement comme
l’indique l’intensification des échanges entre la Chine et l’Afrique. La chine
est le premier partenaire économique de l’Afrique en 2013. Selon Laurent
Delcourt la logique commerciale a pris le dessus sur l’engagement idéologique.
Et les mobiles économiques semblent aujourd’hui dominer les mobiles politiques.
De même, comme le montre leur forte croissance, les investissements directs
chinois, dont le stock était évalué à quelque 7,8 milliards de dollars en 2008,
ont fini par primer sur l’aide au développement (Hellendorff, 2010). Désormais,
la quête de nouvelles ressources et de biens primaires et la recherche de
nouveaux débouchés, indispensables à l’alimentation de la boulimique croissance
chinoise, paraissent rendre caduque le vieux discours de solidarité Sud-Sud,
même si les officiels chinois n’hésitent pas au besoin à le réactiver.
Comme le résume si bien Didier Julien,
la Chine qui a dépensé tous azimuts et sans compter pour que sa stratégie
gagnant-gagnant devienne le succès que l’on connait est la plus voyante.
Or la Chine veut les trois grandes
familles (énergie, minerais, agriculture).
En consommateurs avisés et rationnels,
les 57 pays d’Afrique ne résistent pas à échanger leurs ressources naturelles
contre des infrastructures fondamentales et équipements divers fabriqués ou
conçus en Chine. Elle utilise son charbon pour produire l’électricité que ses
usines consomment pour transformer des matières premières, notamment
africaines, revendues sous forme de produits manufacturés notamment en Afrique.
Face à cette omniprésence de la Chine
en Afrique, les pays émergents et les USA embarquent eux aussi en proposant
d’autres solutions aux maux africains.
La première concerne l’électricité.
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de centrales électriques en Afrique ? Pourquoi,
par exemple, certains pays riches restent dépendants à hauteur de 70 % d’une
électricité produite à l’aide de groupes électrogènes ? Les économies
d’échelles des centrales hydroélectriques, par exemple, restent impossibles.
Pourquoi, dans un riche pays africain, l’électricité « publique » coûte-t-elle
sept fois moins chère que l’électricité « privée » mais reste introuvable ?
Pourquoi l’électricité « privée » est-elle deux fois plus chère dans un pays
riche d’exportations énergétiques que dans l’industrieux pays voisin ? A chaque
fois la réponse est identique : « nous avons les textes pour construire des
infrastructu res, ils sont bons, nous
n’avons pas la mise en œuvre ». La production électrique obéit, en quelque
sorte, aux intérêts d’une « coalition anti-croissance ». Elle préfère la
permanence de solutions temporaires et de secours à la construction, ou la
réparation d’infrastructures. Les conséquences sont d’une part des taux de
croissance, certes élevés, mais souvent liés aux exportations de matières
premières, alors qu’ils pourraient être supérieurs, à deux chiffres, s’ils
étaient complétés par une industrialisation. En effet, d’autre part, la
désindustrialisation est la victime collatérale et paradoxale. Les importations
manufacturières non seulement ne permettent pas l’industrialisation mais
découragent une production électrique prévisible, constante et bon marché,
premier pas de l’industrie y compris de celle de l’eau. Il faudra suivre avec
intérêt l’évolution de la situation sud-africaine et à l’autre extrémité celle
du Kenya.
La deuxième est de transformer l’image
de l’investissement étranger en Afrique et améliorer sa sécurité. Il ne faut
pas plus de gouvernement mais plus de gouvernance. Relativisons immédiatement,
le code minier du Botswana, par exemple, ne souffre aucunement à être comparé
avec un autre grand pays minier en dehors d’Afrique.
La troisième concerne les entreprises
africaines. Les ressources fiscales des pays africains sont insuffisantes et
volatiles car liées aux exportations des matières premières dont les prix ne
sont pas des modèles de stabilité. Il faut répondre à deux nécessités : la
diversification industrielle et la construction d’un tissu de PME-PMI. Elles
seront réalisées l’une et l’autre si et seulement une électricité « publique »
est produite ; si le financement et la construction d’infrastructures font
appel aux compétences locales ; si les entreprises africaines disposent d’un
accès aux capitaux grâce à des bourses panafricaines régionales. Le Maroc ou
bien la Tunisie sont éloignés de ces écueils.
La quatrième est l’éducation et la
formation professionnelle. 1/3 des 100 milliards annuels nécessaires aux
investissements structurels africains (électricité, eau, transport) concerne la
maintenance d’unités existantes. Le transfert des connaissances est nécessaire
car une fois les pays désindustrialisés et sans capacité de maintenance il
devient impossible de ne pas citer un banquier panafricain : « l’usine chinoise
empêche le développement de l’usine africaine ».
La cinquième reste la non-intégration
régionale. Le commerce intra-africain est microcosmique par rapport à son
potentiel. Les nouvelles infrastructures routières (30.000 km de routes) et les
réseaux de télécommunications ne facilitent pas encore les passages
transversaux. Sans nuancer, il vous faut emprunter la route qui descend de la
mine au port, puis du port au port du pays voisin et, de cette ville, utiliser
la route ou bien le chemin de fer qui longeront le gazoduc puis remonteront
vers une autre mine dans l’intérieur du pays. De la même façon, téléphoner d’un
pays à un autre est renchéri par des passerelles de télécommunication
asiatiques, européennes ou bien américaines. Dernier exemple, la libre
circulation des capitaux, des biens et des services est parfois impossible d’un
pays à l’autre et bride les efforts d’intégration régionale. Il sera là encore
plus facile de passer par un moyen hors d’Afrique.
La sixième concerne l’agriculture. Il
est souvent fait référence aux 500 millions d’hectares de terres arables
africaines et aux futures fermes africaines louées par des pays non-africains,
véritables kolkhozes étrangers, sans se poser la question de la propriété de
ces terres. Sans répondre fermement à cette question n’y a-t-il pas un danger
tel que celui dont nous avons été les témoins récemment à Madagascar ?
Sous la condition de ces six guérisons
les prochainement 2 milliards d’Africains représentent la nouvelle frontière
mondiale. Celle d’où viendra dynamisme et croissance, en un mot l’Afrique est «
bancable » comme une star de cinéma et nos acteurs l’abordent avec des vecteurs
intellectuels différents.
La Russie voit dans une Afrique
supérieure un partenaire stratégique avec de multiples avantages. Elle n’a
aucun intérêt à importer d’Afrique des ressources dont elle regorge. Mais elle
concentre ses avancées dans les secteurs qui prolongent ses spécialités car
elle trouvera parfois en Afrique des matières premières plus économiques que
celles que recèle son immense et riche territoire. C’est une incitation
incomparable à exporter des technologies en Afrique notamment. Son souhait est
une Afrique modernisée d’infrastructures consommant des ressources africaines
afin d’élaborer ensemble une structure améliorée des prix mondiaux de leurs
matières premières communes. Russie et Afrique, ensemble nous serons plus forts.
Pour l’Inde, l’Afrique reste dans une
dimension de fournisseur de matières premières mais elle apparaît moins lisible,
plus lointaine. A l’inverse de la Chine elle n’a pas un pouvoir centralisé et
ses grandes sociétés, de gestion privée, ont quelques initiatives coordonnées.
Son avantage est de ne pas connaître la même asymétrie démographique vis-à-vis
de l’Afrique (qui va doubler sa population) que la Chine (balance hommes/femmes
déséquilibrée) ou que la Russie (une baisse démographique notamment à l’est de
l’Oural). Ensemble nous irons plus loin.
Pour le Brésil, l’Afrique est son
passé proche. Il a toujours en poche les clefs qu’il vient d’utiliser pour son
propre développement et il les vend à ses voisins d’outre-Atlantique. Le Brésil
comme l’Inde se repose sur des entreprises privées mais comme la Russie il
dispose de nombreuses ressources sur son sol. Il prolonge ses compétences dans
les mines, l’agriculture, le pétrole, les BTP. Ensemble nous irons plus haut.
Les Etats Unis d’Amérique :
« J'ai confiance en l'Afrique, un
continent en mouvement » dit le président Barack Obama. La première grande
tournée du président Obama en sol africain marque le début d’une nouvelle ère
économique entre l’Afrique et le pays de l’oncle Sam.
La vision américaine d’une formule
gagnante économique :
Devant une Chine très présente en sol
africain au point de devenir premier partenaire économique, le président
américain en expert communicateur sent le besoin de se distinguer de l’approche
chinoise. Selon lui, les Africains devraient se demander si ces investissements
produisent des emplois et de l'argent en Afrique parce que les négociations
commerciales entre les deux puissances doivent aboutir à une solution
gagnant-gagnant.
Dans la culture américaine, il revient
au peuple de prendre ses responsabilités. En premier lieu, comme le souligne le
président Obama par la nécessité de demander des comptes au président qui les
dirige, surtout dans les domaines de la gouvernance, de la corruption et de la
transparence.
Pour le président Obama, il est clair
que le destin des Africains repose entre leurs mains : « Vous incarnez le
dynamisme, l'imagination, la créativité de votre continent …J'ai confiance en
l'Afrique, un continent en mouvement. »
Le président Obama se présente comme
le président d'une nation modeste qui, au lieu d'acheter à bon prix les
ressources minérales d'Afrique, doit au contraire œuvrer pour que les pays
africains transforment eux-mêmes leurs richesses.
La jeunesse camerounaise doit suivre
l’exemple du président Obama qui, lui, suit les pas d’un autre prix Nobel de la
paix comme lui : Nelson Mandela. Selon le président Obama qui à plusieurs
reprises identifie Mandela comme son héros, « Ce qui s’est passé dans ce pays –
l’Afrique du Sud – de l’apartheid jusqu’à la démocratie, a été une inspiration
pour le monde et le restera », a-t-il déclaré.
Autre point fort de la relation
économique États-Unis Afrique :
Le président Obama a promis de
prolonger l'African Growth and Opportunity Act (AGOA), qui permet à certains
pays d'Afrique subsaharienne d'exporter des produits sans droits de douane vers
les Etats-Unis.
Au terme de cette analyse présentant
les grands partenaires commerciaux du Cameroun, il revient au peuple camerounais
de mettre la pression sur leurs dirigeants de faire le bon choix.
Le bon choix entre la bonne
gouvernance, la transparence et la démocratie qui attireront les investisseurs
occidentaux qui veulent créer les emplois en sol camerounais pour favoriser la
consommation de leurs produits.
Le choix de privilégier la Chine qui
n’émet aucune condition mais qui créer les emplois à partir des ressources
camerounaises chez elle et développe l’agriculture en sol camerounais pour
nourrir sa propre population.
D’ici que le choix judicieux se fasse
au nom e l’intérêt du peuple, chaque camerounais de la diaspora doit acheter un
lopin de terre pour protéger son patrimoine. Les meilleures terres agricoles
camerounaises sont vendues aux étrangers, les matières premières camerounaises
transformées à mille lieux du Cameroun. Les camerounais doivent se réveiller
avant de devenir tous locataires terriens des grandes puissances…
Cameroun futur Pays sans terre …
est-ce ce que nous voulons laisser à nos
enfants ? Telle est notre question de la semaine.
Les idées émises dans cette rubrique
n´engagent que leurs auteurs. L'objectif visé par ce débat est de favoriser
l'interaction, susciter la participation de tous et trouver des réponses ou des
pistes de solutions sur certains enjeux précis de notre pays. Le contenu de ce
texte ne reflète pas nécessairement la prise de position de l'auteure sur le
sujet.
Merci de garder un ton respectueux et
de penser que de nombreuses personnes vous lisent. Bon débat!!!
Prenez le temps de lire et relire ce
long documentaire. Le débat vous revient le 11 aout 2013...(Camer.be)
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