Le virus Ebola continue de faire des victimes un an après le début de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Pour lutter contre le virus, la Croix-Rouge a lancé, ce jeudi, "une campagne des mots".
Un an après l’apparition du virus en Afrique de
l’Ouest, Ebola n’a toujours pas été éradiqué malgré la lutte des volontaires et
des personnels de santé sur le terrain. Une vaccination contre le virus Ebola a
commencé, en début de semaine, en Guinée, tandis que le mouvement international
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge marque la première année de
commémoration à travers le lancement « d’une campagne des mots » contre Ebola.
La force des mots
Afin de lutter contre ce virus hémorragique, les
mots sont importants, selon Alassane Senghor, directeur Afrique de la
Fédération internationale de la Croix-Rouge qui estime que « amour, solidarité,
dignité, collaboration, ce sont des mots très importants parce que Ebola n’est
pas fini, même si les caméras commencent à se tourner vers d’autres cibles ».
L’objectif de cette campagne est de venir à bout des idées fausses, la
stigmatisation des survivants, le relâchement contre le virus.
Cette campagne, c’est aussi pour dire non à la
stigmatisation des volontaires de la Croix-Rouge qui sont victimes d’attaques
notamment en Guinée. « Les volontaires vivent la stigmatisation dans leurs
communautés, leurs familles. Parfois ils ne peuvent même pas rentrer chez eux
car ils sont chassés », précise Alassane Senghor au micro de RFI. Malgré ces
attaques, ils continuent leur mission auprès des malades d’Ebola.
L’espoir d’un vaccin
Une vaccination contre le virus Ebola a débuté,
cette semaine, en Guinée. Une vaccination qui donne de l’espoir à tout un
continent, particulièrement au Liberia et en Sierra Leone, qui sont avec la
Guinée, les pays les plus touchés par le virus. Près de 10 000 volontaires d’un
village de Basse-Guinée vont participer à cette campagne de vaccination.
Huit cent personnes ont déjà testé le vaccin à
travers le monde ainsi qu’au Liberia. Une campagne qui va se poursuivre durant
plusieurs semaines afin que le personnel médical puisse vacciner chaque cas
confirmé et les membres de sa famille. Dans l’hypothèse où les résultats
s’avèrent positifs, une vaccination a grande échelle pourrait être rapidement
mise en place.(Afrik.com)
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