CAMEROUN : LETTRE AU PRÉSIDENT PAUL BIYA,

POUR CONCLURE SUR L'AFFAIRE PATRICE NGANANG, M ONSIEUR LE PRÉSIDENT, VOUS POUVEZ ACCORDER VOTRE CLÉMENCE À L'HOMME QUI VOUS A MENACÉ DE MORT, ET INSULTER VOTRE FEMME, MAIS SACHEZ QUE C'EST LA NATION CAMEROUNAISE QUI A ÉTÉ TRAINÉE DANS LA BOUE PAR UN INDIVIDU QUE J'IGNORAIS JUSQU'ICI, EN MANQUE CERTAINEMENT DE POPULARITÉ POUR ÉCOULER SES ROMANS. 

NOS ENFANTS ONT BESOIN DE SUIVRE DES MODÈLES, ET CHAQUE CITOYEN EN DÉPIT DU DROIT À LA LIBRE EXPRESSION, VEUT ÊTRE CERTAIN QUE SES DROITS ET OBLIGATIONS SONT PRÉSERVÉS PAR UN SYSTÈME DE JUSTICE INDÉPENDANT, JUSTE ET SÉRIEUX.

L'INSTITUTION QUE VOUS REPRÉSENTER NE VOUS APPARTIENT PLUS, MAIS APPARTIENT AU PEUPLE CAMEROUNAIS, ET À CE TITRE, JE VOUS PRIE DE LAISSER NOTRE JUSTICE OPÉRER EN TOUTE LIBERTÉ DANS CETTE AFFAIRE QUI, MINE DE RIEN PERMET AUX UNS ET AUX AUTRES DE DÉCOUVRIR LES ANARCHISTES ET AUTRES EXTRÊMISTES DE NOTRE NATION.

CES ANARCHISTES QUI, FUYANT LES PRINCIPES DÉMOCRATIQUES, COMME LES PRIMAIRES CITOYENNES PRÔNÉES PAR LE MOUVEMENT A18, VEULENT SE RETROUVER À ÉTOUDI, EN BRÛLANT LES ÉTAPES, ET MÉPRISANT TOUTES LES FORMES D'AUTORITÉ.

CE SONT DES MILLIONS DE CHEFS DE FAMILLES QUI ONT ÉTÉ ROULÉS DANS LA BOUE, CE SONT DES MILLIONS DE FEMMES QUI ONT ÉTÉ À TRAVERS LES ATTAQUES À L'ENDROIT DE VOTRE FEMME, CALOMNIÉES ET RIDICULISÉES. UNE RÉPUBLIQUE QUI SE RESPECTE NE DOIT PAS TOLÉRER CE TYPE DE DÉRIVE.

JE FAIS PARTIE DE CEUX QUI SOUHAITENT PROFONDÉMENT VOTRE DÉPART EN 2018, MAIS CECI, DANS LA PAIX ET PAR LA VOIE DES URNES. VOILÀ POURQUOI J'INVESTI EN TEMPS, ARGENT ET ÉNERGIE, POUR METTRE À LA DISPOSITION DU PEUPLE CAMEROUNAIS, TOUS LES OUTILS NÉCESSAIRES. J'ESTIME QUE VOUS AVEZ FAIT DE VOTRE MIEUX, ET PARMI LES 25 MILLIONS DE CAMEROUNAIS QUE NOUS SOMMES, IL Y A CERTAINEMENT UN QUI PEUT ÊTRE DÉNICHER VIA LES PRIMAIRES CITOYENNES, POUR FAIRE MIEUX.

JE REFUSE QUE LE COMBAT QUI DOIT ÊTRE NOBLE, DÉMOCRATIQUE, ET JUSTE SOIT ACCAPARÉ PAR DES IMPOSTEURS ET AUTRESÉGOÏSTES.

RECEVEZ DONC MONSIEUR LE PRÉSIDENT, TOUT MON SOUTIEN DANS LE CADRE DE L'AFFRONT QUI A ÉTÉ FAIT À L'ÉTAT CAMEROUNAIS DONT VOUS AVEZ JUSQU'À DATE, LA CHARGE E CONDUIRE.

JE NE SAURAI TERMINER SANS VOUS EXHORTER À CONVOQUER UN DIALOGUE NATIONAL POUR LA SORTIE DU PAYS DE SA CRISE ACTUELLE.

JEAN MARIE FLORIANT NDZANA, CG MOUVEMENT A18