En dehors de ceux investis par des partis politiques, des candidats indépendants pourront désormais se présenter à l`élection présidentielle au Cameroun, d`après les dispositions d`un projet de loi relatif pour la première fois à un code électoral unique en ce moment examiné par les députés de l`Assemblée nationale réunis depuis jeudi en session extraordinaire.
Pour ces candidats indépendants, le texte de loi prévoit la condition de présenter chacun des signatures d` "au moins trois cents (300) personnalités originaires de toutes les régions, à raison de trente (30) par région et possédant la qualité soit de membre du Parlement ou d`une Chambre Consulaire, soit de Conseiller Régional ou de Conseiller Municipal, soit de Chef Traditionnel de premier degré".
"Lesdites personnalités doivent apposer leurs signatures légalisées par les autorités administratives territorialement compétentes sur les lettes de présentation. Une même personnalité ne peut apposer qu`une seule signature et pour un seul candidat", souligne ce document dont Xinhua a obtenu copie.
Vanté par les autorités de Yaoundé et leurs représentants à l`Assemblée nationale comme "une avancée historique dans le sens de l`amélioration du processus électoral", le projet de code électoral maintient les dispositions légales antérieures sur la désignation du président de la République au suffrage universel direct, égal et secret, à la majorité simple des suffrages exprimés.
La durée du mandat reste fixée à sept ans et sans limite de nombre.
Citoyens camerounais d`origine âgés de 35 ans révolus à la date de l`élection et justifiant d`une résidence continue dans le territoire national d`au moins 12 mois consécutifs, les candidats à cette fonction sont soumis au versement d`un cautionnement de 30 millions de francs CFA (60.000 USD) contre 5 millions de francs (10.000 USD) lors du dernier scrutin du 9 octobre 2011.
A l`exception des candidats indépendants, la loi en examen permet le remplacement en cas de décès, par la même formation, d`un candidat investi par un parti politique, au plus tard le vingtième jour précédant le scrutin.
"Si un candidat présenté par un parti politique est déclaré inéligible par le Conseil Constitutionnel après la publication des candidatures, il peut être remplacé par un autre candidat proposé par le même parti ", poursuit le texte, précisant que "ce remplacement doit intervenir dans un délai maximum de trois (03) jours suivant la décision du Conseil Constitutionnel".
Objet de la session parlementaire extraordinaire ouverte jeudi après avoir été retiré lors de la première session ordinaire annuelle clôturée la veille, ce projet de loi est assuré d`être adopté avec certainement quelques amendements la semaine prochaine. Il servira lors des prochaines élections législatives et municipales qui devaient en principe se tenir en juillet.
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