Cameroun : une diaconesse célibataire enceinte à Ngaoundéré

L’histoire d’amour entre deux membres du conseil des anciens de l’Aumônerie protestante universitaire (Apun) anime les conversations des fidèles à Bini-Dang.Des promesses d’alliance non tenues par l’homme seraient la cause de l’éclatement de cette affaire qui faisait échos dans les différentes hautes sphères de l’aumônerie en question. 

Cette mésentente met en branle la notoriété du conseil en ce moment. Le prénommé Georges, membre du conseil des Anciens, du haut de son statut de trésorier et la surnommée Tata Manuela par ailleurs ancienne vice présidente de ce cercle vicieux, ont longtemps vécu une aventure.

Après plusieurs années de vie commune, transformées en période de fiançailles, les deux fidèles s’étaient alors faits des promesses de vie pour le meilleur et pour le pire. C’est au cours de cette vie chrétienne où les fondations du mariage ont été posées que  Tata Manuela tombe enceinte de Georges. Malheureusement, Georges entretenait une autre relation avec une jeune choriste de la même paroisse avec une promesse de mariage. Georges décide alors d’épouser plutôt la choriste au grand dam de Tata Manuela qui attend un enfant.

Au mois de mai, la relation entre Georges et la choriste évolue très vite et un mariage se déroule en catimini Garoua sans que ses collègues du conseil ne soient informés, encore moins le pasteur de l’Apun, le Révérend Gadji. De retour à Ngaoundéré, il se présente devant l’homme de Dieu en vue de bénir son union devant toute la communauté. Devant les faits accomplis, Tata Manuela décide alors de mettre au grand jour le secret de son sa relation avec Georges, longtemps caché à l’ensemble des membres du conseil des anciens d’église et à la communauté chrétienne protestante de Bini-Dang.

Selon certaines indiscrétions, elle aurait tenté de se suicider, car se sentant trahie par celui à qui elle avait une entière confiance. C’est au regard de l’acte condamné par l’église, le pasteur décide refuse de bénir le mariage de Georges et sa nouvelle dulcinée.

Ce drame religieux a eu pour conséquence l’annulation de la semaine de l’Apun qui était prévue du 27 Mai au 03 juin dernier. Au cours de la semaine, les chrétiens de cette paroisse, en majorité constituée de la communauté universitaire, ont observé le jeûne en signe de pénitence du péché qui fait son entrée au cœur de l’église. Tous les chrétiens rencontrés fustigent ce comportement peu catholique et qui salit l’image du conseil, dont les membres sont censés prêcher par le bon exemple.

En attendant la sentence du conseil sur le sort qui sera réservé aux miss en cause, l’Apun vit dans une phobie générale sous l’emprise de cette information qui passe de bouche à oreille. D’aucuns n’ont pas manifesté grand attachement à cette affaire qu’ils qualifient de normale. « Il est même dit dans la bible ‘Allez et multipliez-vous’ « , soutient un homme au cours d’une conversation relative à cette affaire qui s’ajoute aux autres déjà nombreuses sur le pupitre de l’Eglise évangélique luthérienne du Cameroun (Eeelc).

Source:Camer.be