La capitale économique sous haute protection


Présents dans toutes les artères de la ville, les hommes en tenue ont éteint toute tentative de soulèvement des conducteurs de mototaxis. 
De source policière, des mesures drastiques ont été prises pour faire respecter les zones d’interdiction d’accès aux conducteurs de moto taxis qui entraient en vigueur hier, mardi, 12 juin 2012. 
« D’importants contingents de policiers composés d’éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) sont venu de Buéa et de Yaoundé. Ils ont rejoint les élèves gendarmes venus des autres régions et qui étaient en détachement à Douala pour le défilé du 20 mai et qui étaient encore dans les casernes. C’est toute cette équipe qui sera sur le terrain tandis que les autres policiers et gendarmes resteront en alerte au cas où… », Informe sous anonymat notre source. 

Et à en croire ce dernier, les zones les plus couvertes sont celles interdites d’accès aux conducteurs de moto taxi. Sur le terrain, les différents axes qui mènent aux quartiers Bali, Koumassi et Bonapriso sont envahis par les policiers. C’est ainsi qu’on peut les voir au carrefour Agip, à la pharmacie de la République, à Koumassi, à Kayo Eli. Par groupes de trois, quatre ou cinq, ces policiers, vêtus d’un ensemble de couleur noire, casque et bouclier anti-émeute, sont assis ou debout. Pourtant, c’est dans les autres zones qui ne sont pourtant pas interdites d’accès aux conducteurs de mototaxis que les policiers et gendarmes auront le plus à faire. 

Anti-émeutes 
Aux premières  heures de la journée, aux environs de 7h30, au lieu dit Deux églises, les gendarmes auront maille à partir avec les conducteurs de mototaxi qui voulaient barricader la route afin d’empêcher également les taxis de circuler. Ils seront dispersés par les gendarmes qui feront usage du gaz lacrymogène et de leur véhicule anti-émeutes pour les disperser. Idem à Ndokoti où les « bendskinneurs » seront repoussés à coups de matraque. Le mouvement va se répandre et plusieurs carrefours de la ville entre 8h et 11h. Les carrefours Ecole publique Deïdo, Rond point Deïdo, Feu rouge Béssenguè et le lieu dit Bonéwonda ne seront pas épargnés. 


Et les dégâts seront considérables. Des témoins racontent ainsi que ne voulant pas respecter l’interdiction, un conducteur de moto et son passager, une femme, ont été brutalisé par les éléments des forces de l’ordre au lieu dit Pharmacie de la République. Des motos ont été saisies au Rond point Deido et au lieu dit mobil Bonakouamouang. Pourtant, un policier sur le terrain informera que le déploiement des forces de l’ordre n’était pas total. « Il était question que la police se déploie au fur et à mesure, en fonction de la réaction des conducteurs de mototaxis. Mais, il n’y a pas eu de véritable réaction de ceux-ci, et beaucoup de policiers sont resté dans la caserne ». Toutefois la tension reste palpable et les hommes e tenue confirme que la hiérarchie à indiqué le jour de la descente sur le terrain mais pas quand l’opération prendra fin. 
Source:Camerounlink

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