« Nous ne savons pas encore si l'attaque a eu lieu à l'aide d'un lance-roquettes ou d'une bombe déposée à côté du bâtiment », a déclaré Soumaya Beltaifa, une porte-parole de l'organisation, avant de préciser qu'aucun des trente membres du personnel du CICR à Misrata (200 km à l'est de Tripoli) n'avait été touché dans l'attaque.
Mme Beltaifa, au fait des accusations de propagation du christianisme qui ont motivé l’attaque de Benghazi, défend le CICR de « toute activité religieuse et politique » et insiste sur la dimension « purement humanitaire » des activités de la Croix rouge en Libye. Humanitaire ou politique, la présence occidentale est en tout cas la cible des Brigades du cheikh emprisonné Omar Abdul Rahman, dont les effectifs restent inconnus.
Condamné pour terrorisme
Le cheikh, 73 ans, a été condamné en 1995 à la prison à vie par la justice américaine pour des complots ayant visé à attaquer des cibles new-yorkaises et à assassiner l'ancien président égyptien Hosni Moubarak. Il a revendiqué les attaques contre les missions diplomatiques américaine et britannique les 6 et 11 juin derniers.
Le groupe les avait alors justifié, en les définissant comme une réponse aux activités américaines et à la présence de drones américains au Pakistan et « dans le ciel libyen ». Malgré la multiplication de ces attaques, les autorités libyennes ont écarté la possibilité de l'existence de groupes extrémistes organisés, faisant état d'actes individuels et isolés. Ils porraient cependant changer d'avis.
Lu sur Jeuneafrique
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