Le Conseil de sécurité de l’ONU s'est contenté de prendre note du projet de création d'une force d’intervention au Mali, proposé par l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Malgré le plaidoyer de représentants du CPS de l'UA qui avaient appelé mardi l'ONU à soutenir « en toute urgence » une opération destinée à rétablir l'intégrité territoriale du Mali, le communiqué commun issu des discussions se borne à exprimer une « préoccupation » quant à la présence de combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le conflit.
Principe de précaution
Les interrogations demeurent – notamment du côté de certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU – et le principe de précaution l’a donc emporté. Selon un diplomate, il faut « en savoir davantage sur les les objectifs de la force, comment elle sera mise en oeuvre et quels seront ses soutiens logistiques et financiers », a-t-il précisé sous couvert d’anonymat.
D’autres sources parlent de « réticences » à agir sans avoir toutes les « informations » nécessaires, que l’UA doit fournir dans les prochains jours. Le MNLA (Mouvement nationale de libération de l'Azawad), Aqmi et Ansar Eddine seront encore sur les lèvres des diplomates onusiens au moins jusqu’à la fin de la semaine.
Lu sur Jeuneafrique
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