Les autorités centrafricaines ont remis lundi 8 octobre aux autorités
tchadiennes quelques centaines d'éléments de l'ex-rébellion tchadienne du Front
populaire pour le redressement (FPR). C'est la première vague de l'opération de
rapatriement de ces combattants. Le 8 septembre dernier, Bangui et Ndjamena en
signant un document de paix avec Abdel Kader Baba Laddé, le chef du FPR, avaient
convenu d'un retour au Tchad de tous les combattants du FPR dans un délai d'un
mois.
C’est dans la ville frontalière de Sido que ce groupe a été remis aux
autorités tchadiennes. Il est composé de combattants, de femmes, d’enfants et de
personnes du troisième âge. L’opération a eu lieu, d’après la médiation
centrafricaine, en présence de Baba Laddé. Pourtant, il a demandé, vendredi sur
RFI, à ses éléments de rester sur le site de cantonnement en République
centrafricaine, le temps pour lui de négocier avec Ndjamena un programme de
réinsertion pour eux.
Cette mission conduite par Jean-Francis Bozizé, ministre délégué à la Défense
nationale et Paulin Pomodimo, chef du Conseil national des médiations, a prévu
de conduire plus de 500 personnes à la frontière. Mais, une source bien informée
parle de quelque 350 personnes sur place. C'est un chiffre très en dessous des
3 000 hommes que Baba Laddé a revendiqués lors de la signature du document de
Ndjamena.
C’était donc ce lundi 8 octobre qu’arrivait normalement à terme le délai du
rapatriement de ces hommes. Mais, le médiateur centrafricain qui est en charge
de cette opération affirme que ceux qui arriveront en retard et qui se
présenteront aux autorités seront également conduits à la frontière pour être
remis aux autorités tchadiennes.
Source : rfi
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