D’après Dr Bissemou, chef du district de santé de Pouma, certains petits patients arrivent dans des états d’infections pulmonaires avancés. En deux mois, la prise en charge par les relais communautaires de 65 cas traités a permis de sauver des vies.
Le premier arrêt de cette visite conduit les convives au
centre intégré de Logbako-Tjedikoï de l’aire de santé St-André. D’après Giulian
Fri Asongwed, chef de centre, cette aire de santé couvre une population estimée
à 3002 âmes et compte actuellement 9 relais communautaires. Lesquels ont permis
une chute drastique de cas de paludisme grave, de diarrhée ou de pneumonie
reçus dans cette formation sanitaire. C’est ici que
Xaverie Ngo Nguimout et clément Nyemg respectivement, relais
communautaire des villages Sibongo 1 et Tjedikoï s’approvisionnent en médicaments
pour guérir gratuitement les enfants d’un jour à 5 ans de leur communauté. Dr
Bissemou Zacharie, chef de service de santé de district de Pouma, qui classe
les affections courantes chez les enfants de cette tranche d’âge, place le
paludisme en tête car en moyenne sur 110 cas suspect de paludisme simple, 100
cas sont confirmés. Viennent ensuite les maladies diarrhéiques dont les causes
sont diverses. Et la pneumonie en troisième position, est « un problème majeur
dans nos consultations. Nous avons des enfants qui arrivent dans des états
d’infections pulmonaires vraiment avancés ». Les relais communautaires traitent
en moyenne 120 enfants gratuitement par mois pour paludisme simple, en moyenne
35 cas de diarrhée. Pour ce qui est de la pneumonie … « depuis deux mois, nous
avons enregistré 65 cas de pneumonie traités dans l’ensemble du district par
nos relais communautaires ». Au regard de ces résultats, Dr Bissemou joint sa
voix aux autres responsables des questions de santé dans le district pour plaider
pour la pérennisation du projet. Les parents, confesse Xaverie Nguimout, sont
attirés par la gratuité. Giulian Fri Asongwed va plus loin en soutenant au
regard de son expérience que : « si le projet s’arrête demain, beaucoup
d’enfants vont mourir. C’est difficile que les mamans achètent les médicaments
». Elle en veut pour preuve, le fait que les populations boudent les
consultations qui ne coûtent que 300 FCfa. Pour leur part, les bénéficiaires
sont unanimes à reconnaître la valeur de la présence des relais communautaires
à leurs côtés.
Nadège Christelle BOWA -Camerounlink
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