Lancée en juillet 2012, la série angolaise Windeck est actuellement diffusée partout en Afrique, Côte d’Ivoire, Sénégal, Kenya... Les Africains sont nombreux à être tombés sous le charme de cette série glamour, qui évoque les relations rocambolesques entre des personnages avides de promotion sociale et de richesse, dans l’univers de la mode...
« Kiluanji
pourquoi tu n’ouvres pas les yeux ! Tout le monde te dit que Victoria ne t’aime
pas mais ne veut que ton argent et une promotion sociale ! » . Un des dialogues
entre Kiluanji et sa sœur Leona qui donne le ton dans la série angolaise
Windeck. Lancée en juillet 2012, et diffusée actuellement dans plusieurs pays
africains, elle est très suivie sur le continent.
Amour,
gloire, beauté et secret
L’intrigue se
déroule autour de la richissime et bourgeoise famille Voss, propriétaire du
magazine de mode Divo, à Luanda, la capitale angolaise. Une entreprise destinée
aux héritiers Voss : Kiluanji et Leona. Mais la charmante et sulfureuse
Victoria débarque de sa Cabrousse à Luanda et réussit à séduire et convaincre
Xavier de l’employer à Divo, alors qu’elle n’a aucune compétence requise. Cette
dernière cherche à tout prix une promotion sociale. Elle réussit ensuite, d’un
coup de maître, à charmer Kiliundji alors que ce dernier était l’ex-petit ami
de sa sœur et rivale, Anna Maria. Mais Victoria n’est pas la seule à avoir des
vues sur le romantique et naïf Kiluandji. Rosa, ex-maîtresse de son père
Xavier, veut aussi caser sa fille Cassia avec lui pour assurer son avenir. Rosa
menace aussi Xavier de révéler son fameux secret s’il ne la nomme pas
rédactrice-en-chef de Divo ! Bref, dans Windeck rien n’est laissé au hasard
pour maintenir le suspense et tenir les spectateurs en haleine. Sans compter
l’excentrique et la maniérée Orphelia, à l’accoutrement hors norme, qui
laissera plus d’un sans voix !
Le cocktail
amour, glamour, argent, beauté, trahison, secret bien caché, chantage, et même
homosexualité, est savamment dilué. Sans oublier l’humour qui apporte du sel à
la série. Et le tout est succulent car ça fonctionne ! Bien que l’intrigue, qui
pêche par moment, n’ait rien d’original et s’inspire des fameuses séries
télénovelas de l’Amérique du Sud.
Un casting de
qualité
Il faut dire
que la société angolaise Semba Comunicação n’a pas lésiné sur les moyens,
proposant un casting de qualité avec des acteurs professionnels très
convaincants. Micaela Reis, qui joue le rôle de Victoria est l’ancienne Miss
Angola du Portugal. Celso Roberto (Kiluanji Voss) et Fredy Costa (Artur
Domingos) sont tous deux des mannequins professionnels. Ery Costa (Xavier Voss)
ainsi que Grace Mendes (Rosa Bettencourt) sont tous deux connus du cinéma
lusophone.
La série est
aussi composée de décors somptueux, dans les coins les plus luxueux de la
capitale angolaise, pleine de charme avec ses belles villas, dont on a le
plaisir de voir le développement économique. Sans compter les paysages de rêve
du pays qui invitent au voyage. Les choix musicaux de la série nous permettent
aussi de découvrir un panel important de la variété angolaise, dont des
anciennes chansons à succès. On y découvre aussi, à un moment de la série, la
célèbre danse angolaise, le Kuduro, très prisée par la jeunesse du pays.
Bien qu’elle
ne soit qu’une fiction, Windeck donne une autre vision de l’Angola, longtemps
vue qu’à travers le prisme de la guerre civile. Une chose est sûre, avec cette
série glamour, beaucoup ne verront plus de la même façon le pays, en plein boom
économique, à la manne pétrolière immense.
La bande
annonce de Windeck en portugais, sous-titré en anglais
Source : afrik.com
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