Opinions - La bande dessinée africaine : qu'est-ce qui lui manque le plus?

On fait souvent remonter les débuts de la bande dessinée en Afrique à l'année 1915 et la première publication d'une revue intitulée Karonga Kronikal parmi les forces armées coloniales britanniques durant la première guerre mondiale. Mais cette initiative restera isolée durant plusieurs décennies, hormis quelques strips publiés dans des journaux du Congo belge, d'Égypte ou de Tanzanie. 

 




Jusqu'à la fin de l'époque coloniale, la bande dessinée se fera peu remarquer jusqu'à l'avènement de l'indépendance et d'une certaine presse libre (bientôt remis en cause à partir de la fin des années soixante par l'imposition de dictatures dans la majorité des pays). À ce constat, il n'existe qu'une seule exception : Ibrahim Njoya, que l'on peut considérer comme le véritable premier auteur de BD camerounais et africain de l'histoire.

Pendant la colonisation française, et après les indépendances (1960), dans la plupart des collèges du Cameroun, de Centrafrique, du Congo Brazzaville et du Gabon, l’apprentissage de l’histoire commençait par l’histoire de France, avec le célèbre «Nos ancêtres les gaulois…», dont l’aboutissement, au niveau bande dessinée, a été un engouement certain pour la lecture d’Astérix le Gaulois, la célèbre bande dessinée de Goscinny et Uderzo parue en 1962.

Parallèlement, les enfants riches du Congo Léopoldville (appelé plus tard Congo Kinshasa, puis Zaïre, enfin Congo Démocratique) se délectaient des aventures de Tintin, notamment de Tintin au Congo qui mettait en avant le fait colonial Belge en Afrique Centrale. Cet album, le premier qui se passe dans une Afrique “réelle” (rien à vois avec le Tarzan d’Edgar Rice Borrough) n’est sans doute pas étranger à l’engouement des congolais pour la bande dessinée.

Le Congo ex-Belge est la première terre productrice de bandes dessinées en Afrique Centrale, aussi bien au niveau diachronique que du point de vue des productions. La bande dessinée y a débuté au début des années 1940, par la création de petits journaux illustrés par les missionnaires belges des Editions Saint-Paul de Léopoldville (Kinshasa).Et dès les années 50, des auteurs Congolais se sont fait connaître dans l’illustré Jeunes pour jeunes, tels le futur romancier Achille Ngoye (publié au Serpent à plumes, Paris), qui est véritablement le père de la BD congolaise au niveau scénario. L’éditeur était toujours les Editions Saint-Paul, de Kinshasa. Des dessinateurs lui ont emboîté le pas, tels que le vieux Mfumu Eto, dont les BD sont écrites en Lingala.

L’exemple de Mfumu Eto, producteur et diffuseur de son propre magazine a initié vers la fin des années 70 de nombreux talents, tels que Barly Baruti et Pat Masioni, qui sont les créateurs de la puissante association ACRIA, qui a formé et propulsé au cours des années 80 et 90 de nombreux auteurs, tels que Al’ Mata, Fifi Mukuna (une des rares dessinatrices d’Afrique), Thembo Kash, Asimba Bathy,...

A côté de la bande dessinée chrétienne qui diffusait les histoires des saints, existait une bande dessinée purement congolaise qui parlait d’histoires “de quartier”, du quotidien des gens du peuple.
Ailleurs en Afrique Centrale, il n’existait aucune production locale de bande dessinée: seule la publicité de la rue (enseignes en bois des petites boutiques des quartiers) était capable de faire vivre les dessinateurs. En effet, la caricature de presse ne relevait que de deux ou trois caricaturistes, s’exprimant sous le regard d’une féroce censure dans le seul quotidien national (avec parfois une édition du week-end). Cependant, le trait incisif de certains caricaturistes (dont le Camerounais Louis Marie Lemana) a sans doute éveillé des vocations qui ont attendu des jours meilleurs pour éclore.

S’il n’existait donc pas d’auteurs, il y avait des lecteurs, particulièrement friands de bandes dessinées étrangères pas chères et disponibles en français, telles que celles du groupe italien Bonelli (Ombrax, Blek le Roc, Miki le Ranger, Tex Willer, mais surtout Zembla, clone de Tarzan).




D’autres bandes dessinées, plus chères, en couleurs et plus sophistiquées en termes de scénario et de dessin, étaient disponibles par prêt aux lecteurs dans les centres culturels français: Astérix, Tintin, Buck Danny, mais aussi des magazines de bandes dessinées tels que Le Journal de Tintin, Le journal Spirou, Pif (dont nous ignorions qu’il était une production du parti communiste français), et surtout Kouakou, journal destiné à la jeunesse africaine et financé par le ministère français de la coopération: ce magazine ne comportait que quelques pages de bandes dessinées, mais pour la première fois sans doute (parution de 1966 à 1998) le héros de ces pages illustrées était un jeune garçon africain nommé Kouakou, et les histoires se déroulaient en Afrique.Kouakou a été remplacé par la magazine Planètes Jeunes, financé par le ministère français des affaires étrangères, et dont les pages illustrées sont dessinées par des auteurs africains, quasiment tous de pays d’Afrique Centrale (Simon-Pierre Mbumbo, Willy Zekid, Pat Masioni.

Donc il existait bien des lecteurs, mais pas de production locale, ce qui n’est pas étonnant: il n’était pas question de subir le sort des écrivains locaux de renom, publiés à l’étranger, mais qui ont été au préalable emprisonnés puis conduits à l’exil (au Cameroun René Philombe, Mongo Beti ou Daniel Ewande).
De surcroît il n’existait qu’une ou deux librairies dans les capitales et les grandes villes (cinq librairies et deux maisons d’éditions seulement pour le Cameroun jusqu’au début des années 90).





Le 13ème titre de la collection, "Tana Blues", du dessinateur malgache au graphisme atypique, Ndrematoa, réunit deux histoires, Citron, déjà publié à Madagascar en 2005 par le Centre Culturel Albert Camus et Vendetta, album publié lui aussi localement en 2008 par les éditions Tsipika. Depuis cette date, aucune autre édition d'album de BD n'avait pu voir le jour dans la Grande île… Cette édition de "Tana Blues", qui sera diffusé à Madagascar, représente donc un événement important pour la Bd malgache, d'autant que Citron et Vendetta étaient devenus introuvables malgré le fait que Ndrematoa ait été primé à deux reprises lors du festival "Madabulles 2006", sous les thèmes "BD Polar" et "Fait Divers" pour son album "Vendetta", réalisé en collaboration avec Didier Daeninckx et Mako.

Né en 1956, Ndrematoa se fit remarquer dès 1984, à la suite d'un Concours organisé par le CCAC de Tananarive où il remporta le Premier Prix du festival de la BD avec "Cap sur l'île Bourbon", une courte histoire découpée en 3 planches. Après avoir travaillé comme caricaturiste au quotidien Atrika et à l'hebdomadaire Vaovao, il fut invité au XIIIème Festival d'Angoulême avec son collègue Richard Rabesandratana, pour représenter les îles de l'Océan indien, ce qui était une première pour des dessinateurs africains.
Réélu Meilleur bédéiste malgache de l'année en 2008, Ndrematoa puise son inspiration dans le "comment survivre au quotidien", décrivant un environnement urbain peuplé d'antihéros, tel, dans Citron, son dérisoire personnage, "Le Sensé", toujours vautré dans son lit à cuver son rhum, entouré d'une marmaille maltraitée et de petits voleurs à la tire. Ndrematoa croque avec une justesse féroce, non dénuée d'humour cocasse, les situations sociales d'une population engluée dans la pauvreté endémique.

Vendetta, la seconde partie de l'album, traite sur 25 planches en noir et blanc, les conséquences désastreuses d'une absurde tentative d'escroquerie montée de façon dérisoire par des malfrats au petit pied, aussi bêtes que brutaux. Leurs malversations et leurs mensonges accumulés les mèneront finalement dans les geôles sordides d'une police toute aussi corrompue que ceux qu'elle traque à travers les taudis d'une jungle urbaine impitoyable où tentent de survivre, envers et contre tout, des êtres rongés par la misère absolue.
Les deux parties de l'album se complètent pour dresser un portrait grouillant de détails qui, au début du moins, agresseront certainement le lecteur à chaque page tournée, avant qu'il ne prenne conscience de la qualité sous-jacente du travail fourni par l'auteur. Car Ndrematoa nous rend compte de la lutte pour la survie dans un environnement où, curieusement, le désespoir n'est pas de mise, repoussé chaque fois par l'énergie dont doivent faire preuve chaque jour les habitants pour tenter de domestiquer l'absurdité d'une situation où ils n'ont plus rien à perdre...
A la façon d'un entomologiste examinant ses insectes préférés, mais avec un humour noir incomparable pour représenter graphiquement la gestuelle effrénée déployée par ses personnages, Ndrematoa, par le biais de cette réédition de l'Harmattan BD, nous offre un album très original… A se procurer d'urgence et à "consommer" sans modération !...

Quant à "Sommets d'Afrique", le 14ème titre de la collection de l'Harmattan BD, c'est un album collectif réunissant, à partir de six courtes histoires scénarisées par Christophe Cassiau-Haurie, six bédéistes du continent africain qui sont partis à la conquête de six sommets d'Afrique servant de prétexte à une mise en images de récits anecdotiques ou historiques.



Applaudissons la magnifique couverture réalisée par l'artiste camerounais Bibi Benzo. Il traite également, en 8 planches, la mise en images du sixième et dernier récit, abordé sous l'angle humoristique et consacré aux tergiversations de la reine Victoria d'Angleterre dans son palais de Buckingham, en 1889. Elle souhaite offrir un cadeau original à son petit-fils Wilhem, le futur Guillaume II, Empereur d'Allemagne, dont la mère était la fille de la reine Victoria. Finalement, elle "offrira" à son petit-fils le Kilimandjaro dont les Allemands étaient d'ailleurs déjà en train de s'emparer pour l'intégrer à leur colonie, le Tanganyika !... Pendant quelques années le sommet du Kilimandjaro, la plus haute montagne d'Afrique, prendra le nom de "Kaiser-Wilhem-Spitze"…

Jacques Biba, qui signe ses dessins Bibi Benzo, a étudié le droit à l'université de Douala où il a fondé à l'époque le journal satirique "Caricaturas" dont il fut le principal caricaturiste. Il publie en 2002 une première brochure intitulée "Non au SIDA" et devient membre actif à partir des années 2005, de la très dynamique association "Trait Noir" dont les planches et les dessins, après avoir fait l'objet d'une exposition au CCF de Douala, furent publiés dans un album collectif. Dessinateur très doué dont les dessins humoristiques et les planches furent régulièrement publiés dans "Zam Zam Hebdo", le magazine camerounais consacré à la BD. A participé à l'atelier BD organisé à Douala en 2006 par le CCF de Douala et "Trait Noir", sous la conduite du dessinateur belge Eric Warnauts. Il réalisa à cette occasion la couverture du magazine de 24 pages qui fut inséré dans le journal "Spirou Hebdo" du 9 août 2006. Il a participé à plusieurs FESCARHY, le festival de la Caricature et de l'Humour du Cameroun organisé à Yaoundé. Participation remarquée avec "La légende de Mami Wata" dans l'album collectif "La Bande Dessinée conte l'Afrique", réalisé à Alger sans le cadre du Panaf 2009, où il exécuta, entre autres, un superbe portrait de groupe des dessinateurs africains invités à l'occasion de cette grande manifestation culturelle.

Qu'est-ce qui manque le plus à la bande dessinée d'Afrique centrale?

C’est peut-être de créer des héros populaires, à l'exemple de l'Afrique de l'Ouest: décrire son quotidien et l’élever, populariser des héros dans lesquels chacun peut se reconnaître, s’identifier ou identifier des personnes détestées. Avoir l’ambition à partir d’un personnage de représenter une part de l’inconscient collectif, comme l’ont fait en Côte d’Ivoire Lassane Zohore avec son personnage Cauphy Gombo (petit homme d’affaire malhonnête) et au Sénégal T.T. Fons avec Goorgoorlou (chômeur patenté qui ment à son épouse tous les jours). Ces séries sont de tels succès qu’elles sont devenues des séries télévisées, et les acteurs représentant les personnages sont devenus des stars locales (Michel Gohou en Côte d’Ivoire).

Qu’ajouter pour parfaire l’appropriation de la bande dessinée en Afrique Centrale?Peut être, au niveau scénario, se rapprocher du conte, et ne pas oublier ses propres spécificités: il existe un humour centrafricain très différent de l’humour camerounais par exemple, cela doit ressortir aussi dans la bande dessinée.
Au niveau graphique, beaucoup ont essayé de faire “comme” Edgar Rice Borrough, Uderzo, William Vance etc., en apprenant en autodidacte isolé ou au sein d’une association. Dessiner comme ces grands dessinateurs ne garantit pas d’être un bon bédéiste, car il faut encore maîtriser le découpage, la narration, avoir le sens de la couleur ou du noir et blanc…

Des écoles d’art existent à présent en Afrique Centrale (les premières au Congo Démocratique, qui en comptent plusieurs): avoir une véritable formation en art plastique, mais une formation qui tienne compte en premier lieu des aspects culturels locaux de l’art me paraît important: pouvoir digérer sa propre culture, et l’adapter au média spécifique qu’est la bande dessinée est un chemin à suivre.Certes l’Afrique est pauvre, et la culture négligée par les gouvernements des pays d’Afrique Centrale, mais les lecteurs existent et demandent qu’on nourrisse leur soif d’imaginaire ou d’interprétation du réel.
 ©Wao : Béatrice Seupa Ng.
 Publifarum.farum.it - Afribd.com- Serges Diantantu


Opinions :  animée par Béatrice Seupa Ng.


Le 13ème titre de la collection, "Tana Blues", du dessinateur malgache au graphisme atypique, Ndrematoa, réunit deux histoires, Citron, déjà publié à Madagascar en 2005 par le Centre Culturel Albert Camus et Vendetta, album publié lui aussi localement en 2008 par les éditions Tsipika. Depuis cette date, aucune autre édition d'album de BD n'avait pu voir le jour dans la Grande île… Cette édition de "Tana Blues", qui sera diffusé à Madagascar, représente donc un événement important pour la Bd malgache, d'autant que Citron et Vendetta étaient devenus introuvables malgré le fait que Ndrematoa ait été primé à deux reprises lors du festival "Madabulles 2006", sous les thèmes "BD Polar" et "Fait Divers" pour son album "Vendetta", réalisé en collaboration avec Didier Daeninckx et Mako.
Né en 1956, Ndrematoa se fit remarquer dès 1984, à la suite d'un Concours organisé par le CCAC de Tananarive où il remporta le Premier Prix du festival de la BD avec "Cap sur l'île Bourbon", une courte histoire découpée en 3 planches. Après avoir travaillé comme caricaturiste au quotidien Atrika et à l'hebdomadaire Vaovao, il fut invité au XIIIème Festival d'Angoulême avec son collègue Richard Rabesandratana, pour représenter les îles de l'Océan indien, ce qui était une première pour des dessinateurs africains.
Réélu Meilleur bédéiste malgache de l'année en 2008, Ndrematoa puise son inspiration dans le "comment survivre au quotidien", décrivant un environnement urbain peuplé d'antihéros, tel, dans Citron, son dérisoire personnage, "Le Sensé", toujours vautré dans son lit à cuver son rhum, entouré d'une marmaille maltraitée et de petits voleurs à la tire. Ndrematoa croque avec une justesse féroce, non dénuée d'humour cocasse, les situations sociales d'une population engluée dans la pauvreté endémique.
Vendetta, la seconde partie de l'album, traite sur 25 planches en noir et blanc, les conséquences désastreuses d'une absurde tentative d'escroquerie montée de façon dérisoire par des malfrats au petit pied, aussi bêtes que brutaux. Leurs malversations et leurs mensonges accumulés les mèneront finalement dans les geôles sordides d'une police toute aussi corrompue que ceux qu'elle traque à travers les taudis d'une jungle urbaine impitoyable où tentent de survivre, envers et contre tout, des êtres rongés par la misère absolue.
Les deux parties de l'album se complètent pour dresser un portrait grouillant de détails qui, au début du moins, agresseront certainement le lecteur à chaque page tournée, avant qu'il ne prenne conscience de la qualité sous-jacente du travail fourni par l'auteur. Car Ndrematoa nous rend compte de la lutte pour la survie dans un environnement où, curieusement, le désespoir n'est pas de mise, repoussé chaque fois par l'énergie dont doivent faire preuve chaque jour les habitants pour tenter de domestiquer l'absurdité d'une situation où ils n'ont plus rien à perdre...
A la façon d'un entomologiste examinant ses insectes préférés, mais avec un humour noir incomparable pour représenter graphiquement la gestuelle effrénée déployée par ses personnages, Ndrematoa, par le biais de cette réédition de l'Harmattan BD, nous offre un album très original… A se procurer d'urgence et à "consommer" sans modération !...

Quant à "Sommets d'Afrique", le 14ème titre de la collection de l'Harmattan BD, c'est un album collectif réunissant, à partir de six courtes histoires scénarisées par Christophe Cassiau-Haurie, six bédéistes du continent africain qui sont partis à la conquête de six sommets d'Afrique servant de prétexte à une mise en images de récits anecdotiques ou historiques.
Applaudissons la magnifique couverture réalisée par l'artiste camerounais Bibi Benzo. Il traite également, en 8 planches, la mise en images du sixième et dernier récit, abordé sous l'angle humoristique et consacré aux tergiversations de la reine Victoria d'Angleterre dans son palais de Buckingham, en 1889. Elle souhaite offrir un cadeau original à son petit-fils Wilhem, le futur Guillaume II, Empereur d'Allemagne, dont la mère était la fille de la reine Victoria. Finalement, elle "offrira" à son petit-fils le Kilimandjaro dont les Allemands étaient d'ailleurs déjà en train de s'emparer pour l'intégrer à leur colonie, le Tanganyika !... Pendant quelques années le sommet du Kilimandjaro, la plus haute montagne d'Afrique, prendra le nom de "Kaiser-Wilhem-Spitze"…
Jacques Biba, qui signe ses dessins Bibi Benzo, a étudié le droit à l'université de Douala où il a fondé à l'époque le journal satirique "Caricaturas" dont il fut le principal caricaturiste. Il publie en 2002 une première brochure intitulée "Non au SIDA" et devient membre actif à partir des années 2005, de la très dynamique association "Trait Noir" dont les planches et les dessins, après avoir fait l'objet d'une exposition au CCF de Douala, furent publiés dans un album collectif. Dessinateur très doué dont les dessins humoristiques et les planches furent régulièrement publiés dans "Zam Zam Hebdo", le magazine camerounais consacré à la BD. A participé à l'atelier BD organisé à Douala en 2006 par le CCF de Douala et "Trait Noir", sous la conduite du dessinateur belge Eric Warnauts. Il réalisa à cette occasion la couverture du magazine de 24 pages qui fut inséré dans le journal "Spirou Hebdo" du 9 août 2006. Il a participé à plusieurs FESCARHY, le festival de la Caricature et de l'Humour du Cameroun organisé à Yaoundé. Participation remarquée avec "La légende de Mami Wata" dans l'album collectif "La Bande Dessinée conte l'Afrique", réalisé à Alger sans le cadre du Panaf 2009, où il exécuta, entre autres, un superbe portrait de groupe des dessinateurs africains invités à l'occasion de cette grande manifestation culturelle. Très actif dans la BD de sensibilisation, il collabore à Impact, un mensuel satirique d'information. Il fait paraître en 2012 "De fil en aiguille" dans la revue Planète jeunes. - See more at: http://www.afribd.com/article.php?a=11468#sthash.13gjKilF.dpuf

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