Faire de la culture une préoccupation des dirigeants africains n’est pas une mince affaire.

C’est pourtant dans ce combat que se sont engagés des acteurs et entrepreneurs culturels d’Afrique et de sa diaspora. C'est ainsi qu'est né, en 2007, le Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (Rapec), qui organisait à Lomé les 17 et 18 novembre 2011 son premier congrès au thème évocateur : « La culture, levier du développement en Afrique ».

À la différence d'autres organisations culturelles, le Rapec insiste en effet sur les liens étroits entre économie, culture et développement. Pour son président, John Ayité Dossavi, « la lutte contre le sous-développement en Afrique pourrait aussi s'organiser autour des ressources culturelles du continent qui, mieux gérées, constitueraient des leviers de croissance ».
Outre le fait de réunir artistes, responsables publics et opérateurs économiques autour d'une même table, le congrès du Rapec a également permis la rédaction d'un cahier de doléances des acteurs de la culture africaine. Des recommandations ont ensuite été adressées à l’Union africaine (UA) et aux autorités de ses États membres. Elles appellent notamment à « la reconnaissance de l’activité culturelle comme une activité économique à part entière », ainsi qu'à la mise en place de « politiques législatives, juridique et fiscales adaptées aux activités culturelles ».
Jeuneafrique

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