Le constat des protocoles actuels…
Des experts internationaux de la tuberculose et des représentants des programmes de lutte contre cette maladie venant de 10 pays d’Afrique francophone se réuniront demain jeudi 1er mars 2012, à Yaoundé au Cameroun, pour discuter du futur à donner à un nouveau protocole thérapeutique.
Des experts internationaux de la tuberculose et des représentants des programmes de lutte contre cette maladie venant de 10 pays d’Afrique francophone se réuniront demain jeudi 1er mars 2012, à Yaoundé au Cameroun, pour discuter du futur à donner à un nouveau protocole thérapeutique.
La rencontre qui a pour thème: "Traitement de courte durée contre la TB à bacilles multi-résistants: quels sont les espoirs ?" est organisé à l’initiative de l’union internationale contre la Tuberculose et les maladies respiratoires (UNION) en partenariat avec le ministère camerounais de la santé publique l’évènement mettra en place un forum permettant de discuter du schéma de lutte contre la Tuberculose multi-résistante, tel que recommandé par l’ Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui dure jusqu’à 20 mois et parfois plus, le comparer au schéma dit innovant, et qui dure 9 mois. Il s'agira aussi de préciser les mesures à prendre. L’atelier a pour but d’exprimer les problèmes et d’apporter aux programmes nationaux contre la tuberculose les informations dont ils ont besoin pour prendre la meilleure décision pour leurs patients concernant le traitement de la TB-MR., précise dans un communiqué, le Directeur général de L’Union. Il appelle aux organismes de terrain de prendre leur responsabilité. Lorsque des organes consultatifs internationaux tardent à décider des changements, les personnes sur le terrain doivent les pousser à le faire, car ce sont elles qui sont chargées d’apporter les soins aux patients. Elles représentent les moteurs des connaissances, et pas seulement les destinataires de la sagesse et de l’expérience dans le domaine de la santé publique a fait savoir le Docteur Nils E Billo.
Au cœur des discussions
Cette rencontre de Yaoundé intervient dans un contexte où la tuberculose demeure un véritable problème de santé au Cameroun et dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Une des difficultés à faire face à cette maladie est aujourd’hui la durée, le coût et les effets du traitement homologué par l’OMS, sur les victimes et ou leur entourage, et partant, sur la production économique globale. D’un autre côté, les traitements actuels n’ont pas présenté un coefficient pertinent d’efficacité (moins de 20% selon certaines statistiques). La raison est que pouvant aller jusqu’à 2 millions de FCFA, le traitement reste entièrement inaccessible pour de nombreux malades sans revenus conséquents, et lorsqu’un traitement est abandonné en chemin, il permet à la maladie de résister aux molécules, rendant inefficace la prise en charge. L’expérience d’une innovation qui a présenté un succès au niveau des essais au Bangladesh, un pays situé en Asie du sud-est et où la tuberculose fait aussi rage, s’est confirmée d’abord au Niger, en suite dans d’autres pays, dont le Cameroun. L’union se trouve cependant face à un dilemme, L’une des inquiétudes de l’OMS concernant ce nouveau schéma est qu’il n’a pas été testé au moyen d’un essai clinique aléatoire. Mais argue-t-on du côté de l’UNION, aucun schéma contre les multi-résistances n’a été testé de cette manière et les recommandations reposent toujours et uniquement sur l’expérience vécue sur le terrain.
Des échanges sur fond de positionnement
Pourtant même l’expérience de terrain ne semble pas suffire. Il y a encore beaucoup trop de question. Des scientifique reste réservés par exemple sur l’efficacité du traitement rapide sur des patients ayant déjà développé une résistance au traitement, ou tout simplement ce qui du cas des malades tuberculeux opportuns atteints du VIH Sida. Jusqu’ici, aucun essai clinique n’a rapporté la preuve d’une quelconque efficacité dans la matière. D’un autre côté, il n’existe pas un examen parallèle qui montre comment réagirait les malades sur le long terme et quel serait l’effet des nouvelles combinaisons moléculaires sur les patients à long terme. Selon un journal scientifique américain, une des nouvelles molécules utilisée le Gatifloxacine avait été retiré du marché américain, en raison des perturbations qu’elle causait sur la régulation du taux de sucre dans l’organisme. L’article précise aussi c’est l’usage forte dose de cette molécule associé à d’autre qui semble donner un résultat aussi impressionnant de 90% des malades traités en neuf mois. Pour l’UNION, le débat sera tout simplement morale avec en toile de fond, les problèmes éthiques qui se posent lorsque des patients se voient diagnostiquer une maladie dont les traitements existent mais ne leur sont pas proposés pour des raisons de protocole. Ces nouvelles données sur le schéma de courte durée nous permettent de poser des questions sur plusieurs dogmes qui ont été bien établis, et c’est le but de cet Atelier, a précisé le Docteur Billo. Mais les enjeux sont plus costauds, avec en dessous une bataille pour le marché des médicaments.
Cette rencontre de Yaoundé intervient dans un contexte où la tuberculose demeure un véritable problème de santé au Cameroun et dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Une des difficultés à faire face à cette maladie est aujourd’hui la durée, le coût et les effets du traitement homologué par l’OMS, sur les victimes et ou leur entourage, et partant, sur la production économique globale. D’un autre côté, les traitements actuels n’ont pas présenté un coefficient pertinent d’efficacité (moins de 20% selon certaines statistiques). La raison est que pouvant aller jusqu’à 2 millions de FCFA, le traitement reste entièrement inaccessible pour de nombreux malades sans revenus conséquents, et lorsqu’un traitement est abandonné en chemin, il permet à la maladie de résister aux molécules, rendant inefficace la prise en charge. L’expérience d’une innovation qui a présenté un succès au niveau des essais au Bangladesh, un pays situé en Asie du sud-est et où la tuberculose fait aussi rage, s’est confirmée d’abord au Niger, en suite dans d’autres pays, dont le Cameroun. L’union se trouve cependant face à un dilemme, L’une des inquiétudes de l’OMS concernant ce nouveau schéma est qu’il n’a pas été testé au moyen d’un essai clinique aléatoire. Mais argue-t-on du côté de l’UNION, aucun schéma contre les multi-résistances n’a été testé de cette manière et les recommandations reposent toujours et uniquement sur l’expérience vécue sur le terrain.
Des échanges sur fond de positionnement
Pourtant même l’expérience de terrain ne semble pas suffire. Il y a encore beaucoup trop de question. Des scientifique reste réservés par exemple sur l’efficacité du traitement rapide sur des patients ayant déjà développé une résistance au traitement, ou tout simplement ce qui du cas des malades tuberculeux opportuns atteints du VIH Sida. Jusqu’ici, aucun essai clinique n’a rapporté la preuve d’une quelconque efficacité dans la matière. D’un autre côté, il n’existe pas un examen parallèle qui montre comment réagirait les malades sur le long terme et quel serait l’effet des nouvelles combinaisons moléculaires sur les patients à long terme. Selon un journal scientifique américain, une des nouvelles molécules utilisée le Gatifloxacine avait été retiré du marché américain, en raison des perturbations qu’elle causait sur la régulation du taux de sucre dans l’organisme. L’article précise aussi c’est l’usage forte dose de cette molécule associé à d’autre qui semble donner un résultat aussi impressionnant de 90% des malades traités en neuf mois. Pour l’UNION, le débat sera tout simplement morale avec en toile de fond, les problèmes éthiques qui se posent lorsque des patients se voient diagnostiquer une maladie dont les traitements existent mais ne leur sont pas proposés pour des raisons de protocole. Ces nouvelles données sur le schéma de courte durée nous permettent de poser des questions sur plusieurs dogmes qui ont été bien établis, et c’est le but de cet Atelier, a précisé le Docteur Billo. Mais les enjeux sont plus costauds, avec en dessous une bataille pour le marché des médicaments.
Journalducameroun
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